[supprimé] Mais si.
Déja les coronabonds sont un pas en ce sens, un bond si j'ose dire.
On peut analyser, selon les périodes, les événements historiques, et observer des mécaniques, mais il est toujours impossible de prédire l'avenir. En soit, beaucoup de choses sont imprevisibles (d'autres en revanche, en dehors de leur temporalité, le sont parfaitement, certes), comme pouvait l'être cette pandémie.
Je t'accorde qu'il y a plusieurs signes indiquant que, quoiqu'en roue libre(justement, donc), ce système arrive aussi en bout de route; par exemple, les élections et mandats des Trump, Bolsonaro, ou autres Macron par ailleurs, m'apparaissent comme étant plus que symboliques et significatifs.
Mais, je ne vais certainement pas t'apprendre que nous sommes face à une problématique qui va bien au delà des coronabonds; qui, on peut le dire, ne font déjà pas consensus.
[supprimé] Si Macron était autre chose qu'un guichetier 5*, il aurait d'ailleurs déjà tapé du poing sur la table.
Précisément, le problème c'est que c'est ce guichetier qui, officiellement, détient le pouvoir. Encore faut-il avoir le pouvoir, donc, pour faire bouger les choses.
Le fait est que, à court terme pour le coup, on peut raisonnablement penser que l'héritier(ou héritière, d'ailleurs; on va tous être très fiers d'élire notre première Présidente de la République) de Macron sera tranquillement élu(e) face à l'épouvantail. Consubstantiellement la "contestation populaire" ne devrait que s'intensifier, soit. Je ne nous crois pas si proche que ça du bout du tunnel pour autant.
[supprimé] Sans la France, il n' y a plus d'Europe. Sans l'Europe, Bataves et Allemands changeront drastiquement de train de vie.
C'est un fait. Les allemands ont plus besoin de nous que nous n'avons besoin d'eux. Pour autant, si on se cogne totalement des bataves comme des scandinaves en soit, forcé d'admettre que nous avons besoin aussi des allemands, de notre côté.
Cela étant dit; et à ce titre la sortie du RU de l'UE est une bonne chose; pour qu'une Europe politique soit viable, encore faut-il posséder une vision commune. Un projet politique européen, disons confédéral par exemple, n'est possible; en l'état; qu'autour d'un groupe resserré de pays. Et, en soit, ce sont surtout les pays comme l'Italie, l'Espagne, le Portugal, la Grèce et la Belgique qui m'apparaissent comme les plus proches du notre. Tout sauf de simples pays de pouilleux; les espagnols et portugais possèdent d'ailleurs une ZEE qui a de quoi faire baver les allemands et bataves, entre autres.
L'idéal est, au delà d'un bouleversement en France, un bouleversement en Allemagne, et ce n'est vraiment pas gagné, je crois.
Mais, soit, je fais plus que digresser.