Message du Professeur Joyeux. Je sais que certains d'entre vous sont très dubitatifs sur le bonhomme mais ça vaut le coup de le lire et faites en ce que vous voulez!!
Dans l'article il y a l'explication concernant la faible atteinte des enfants (taux de mélatonine qui baisse de plus en plus avec l'âge )
https://www.famillessanteprevention.org/lettres/coronavirus-et-poumons-savoir-et-se-proteger/?fbclid=IwAR04EK1R_EC6Yb3ay64KU9wxGFIbv6VO_KJxOZuydNjEWDwDTEc8s3n7bL8&base=977&campaignId=224&segmentId=298&shootId=1131
Professeur Joyeux
Le tropisme respiratoire du Covid 19
Les virus sont des organismes vivants, ultra-microscopiques, très utiles dans la nature, en particulier dans les océans. Ils ont besoin de pénétrer une cellule pour s’y nourrir et se multiplier.
Parmi près de 4000 espèces de virus, une centaine seraient toxiques pour l’homme, chacun ayant son tropisme propre, en quelque sorte ses attirances pour des cellules particulières.
Tels les virus du sida (VIH) destructeur du système immunitaire, les papilloma virus pour les cellules du col de l’utérus et de la zone ORL chez l’homme comme chez la femme ; le l’entérovirus de la polio pour le système nerveux ; celui de la rougeole pour la peau, les poumons et le système nerveux central ; de la rubéole pour le cerveau ; des oreillons pour les glandes salivaires et hormonales ; et de la grippe pour les voies respiratoires hautes, des coronavirus pour toutes les voies respiratoires.
Au niveau respiratoire les coronavirus envahissent les cellules de la muqueuse qui tapissent l’intérieur de toutes les voies respiratoires, au niveau du nez, de la trachée, des bronches et bronchioles jusqu’aux 600 millions d’alvéoles pulmonaires.
Le danger est la destruction rapide de la barrière alvéolo-capillaire qui atteint les alvéoles, des pneumocytes qui ne se renouvellent plus et même les capillaires sanguins destinés à capter l’oxygène et à libérer le CO2.
S’associe une libération tempétueuse de molécules inflammatoires, cytokines et chémokines responsable de fièvre et d’inflammation généralisée.
Évidemment des médicaments antiviraux ont été prescrits chez des patients atteints mais les spécialistes se demandent s’ils n’ont pas guéri tout seul, d’autant plus que les études chinoises affirment après des tests chez les malades, leur inefficacité.
Les Chinois ont aussi rappelé les patients guéris pour utiliser les anticorps présents dans leur sang et les transfuser aux patients les plus atteints. Ils auraient observé des améliorations rapides.
La proposition et l’étude du Professeur Didier Raoult, traité scandaleusement de ”charlatan” au début, est d’une grande importance même si elle a pu être minimisée par quelques mandarins de la capitale et quelques journalistes qui se disent scientifiques en qualifiant de fake news les propositions du provincial marseillais.
C’est le professeur Zhong Nanshan, un de ses plus brillants confrères chinois, qui a évoqué l’efficacité de la chloroquine dans une conférence de presse dès le 17 février.
Faisant donc confiance à des publications de collègues internationaux chinois et ayant lui-même une grande expérience des médicaments pour traiter le paludisme, Didier Raoult, universitaire de haut niveau scientifique et indépendant des groupes de pression politique ou pharmaceutique a enfin obtenu le feu vert de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité des Médicaments) pour tester l’efficacité de la chloroquine et hydroxychloroquine chez des patients atteints par le Covid 19.
Ses résultats sont positifs comme ceux des Chinois « Six jours après le début de la prise de Plaquenil, le virus avait disparu chez trois quarts des personnes traitée » : et le spécialiste ne craint pas de les expliquer au grand public avide de savoir et de comprendre.
La prescription de ce traitement associé ou non à un antibiotique doit être prescrit à tout patient qui a des troubles respiratoires à leur tout début, mais évidemment prescrit par les spécialistes, car les effets indésirables du plaquenil ne sont pas sympathiques s’il est prescrit pour rien (troubles de la vision, nausées et vomissements ou diarrhée, démangeaisons, maux de tête, irrégularité cardiaque à prévenir par examen préalable avec un ECG).
Il a su associer un antibiotique, l’azythromycine car le mucus des voies respiratoires s’il n’est pas expectoré peut s’infecter.
Ce ne sont ni l’OMS, ni en France le Haut Conseil de Santé publique (HAS), ni l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), ni le directeur général de la santé, ni un quelconque conseil scientifique autour des autorités, tous trop loins du terrain réel des patients qui peuvent donner les conseils les plus pertinents.
Faisons confiance au Pr Raoult pour fixer précisément les indications quand le diagnostic est certain, avant que n’apparaissent des troubles respiratoires inquiétants.
Protéger vos poumons dès les premiers signes
Aujourd’hui nul doute que la distanciation sociale, le confinement, l’hygiène personnelle sont vitales. La frontière est à la porte de sa maison.
En l’absence de généralisation des tests diagnostic désormais possibles en quelques heures, pour affirmer que vous êtes porteurs sains, le plus important est de connaître les premiers signes pouvant apparaître qui permettent de suspecter la contamination au Covid 19.
Repérer les premiers signes du Covid 19
Alors que l’épidémie de grippe est quasiment terminée, il faut prendre en considération et suspecter l’atteinte virale par le Covid 19 face à quelques signes associés :
– un mal à la tête (céphalées) inhabituelles ;
– une petite fièvre anormale (on se sent fiévreux) : il est impératif de prendre sa température de manière rigoureuse et de la suivre matin et soir.
Comme l’a démontré l’un des prix Nobel de 1965, le Pr André Lwoff dans le cadre de l’atteinte par le virus de la polio, laisser monter la température à 39°C peut tuer le virus grâce aux défenses immunitaires naturelles, tandis que faire baisser la température fait que le virus peut de se développer. N’oublions pas que la fièvre est une réponse immunitaire positive.
C’est pour cette raison qu’il ne faut prescrire ni anti-thermiques, ni ibuprofène (jamais), ni paracétamol (doliprane) sauf à minima pour éviter une montée à plus de 40,5°C.
– une gorge sèche associée à une toux sèche et répétitive très fatigante
– des courbatures nouvelles et persistantes ;
– des troubles récents du goût et de l’odorat (fréquents en cas de grippe) peuvent déjà être présents chez les personnes âgées, mais leur rappeler que la stimulation régulière du goût et de l’odorat est essentielle, car ce sont aussi les premiers signes des maladies neuro-dégénératives.
Rappelons que les papilles de la langue se renouvellent tous les 10 jours et que les cellules olfactives demandent plus de temps pour se renouveler : 3 mois environ.
Tester votre capacité respiratoire
– chaque matin, respirez profondément et retenez votre souffle pendant plus de 10 secondes. Si vous terminez le test avec succès sans tousser, sans inconfort, étouffement ou oppression, etc., cela prouve qu’il n’y a pas de fibrose (bonne élasticité) dans les poumons, ce qui indique essentiellement l’absence d’infection.
– compter le nombre de cycles respiratoires sur une minute (chez l’adulte au repos 12 à 20 par minute) : la main gauche suit la montre, la main droite posée sur le thorax compte le nombre de gonflements thoraciques inspiratoires.
– consommer régulièrement des boissons chaudes qui n’ont pas pour but de tuer le virus éventuellement présent dans votre gorge, mais de le faire descendre vers œsophage et estomac, plutôt que de le garder dans la gorge. L’estomac avec la suite du tube digestif va le réduire et il ne passera pas vers les voies respiratoires.
Si vous devez sortir pour faire vos courses ou pour votre travail : protégez-vous et protégez les autres
– Protégez votre visage et les autres en ayant un masque professionnel à changer au moins deux fois par jour.
Si vous n’en avez pas, construisez-le-vous même, avec une double épaisseur de tee shirt : tee shirt à plat, coupez sous les bras pour séparer la partie supérieure (manches et col) et conserver la partie inférieure qui forme un tube à enfiler et replier pour faire comme une écharpe enroulée deux fois autour du cou.
Remontez cette double épaisseur sur vos nez et bouche et n’oubliez de le laver tous les jours à une très chaude (plus de 60°C). Par sécurité ayez 2 masques ainsi confectionnés.
Quand vous revenez chez vous, posez vos vêtements recto-verso au soleil une heure.
– Portez des gants jetables à changer au moins deux fois par jour.
– Se laver les mains et les poignets comme un chirurgien, au moins 30 fois par jour et ne portez pas les mains à la bouche.
La transmission se fait dans 80% des cas par les mains.
Stimulez vos défenses immunitaires
Vous pouvez suivre en replay et gratuitement le webinaire du 23 mars sur mon site : « Maintenir et stimuler vos défenses immunitaires face au Coronavirus. »
– Des molécules anti-oxydantes protectrices de l’inflammation
La Mélatonine
Comme vous pouvez le vérifier dans la publication récente de la grande journaliste scientifique Doris Loh, apportant des sources scientifiques sûres, des preuves expérimentales chez le petit animal démontrent l’intérêt de la Mélatonine dans les détresses respiratoires.
Il est difficile d’extrapoler à l’humain sans un essai clinique réalisé selon les normes scientifiques en Centre spécialisé.
Heureusement la Mélatonine est un complément alimentaire que l’on peut prendre sans ordonnance et on sait déjà que 3 mg pris par voie orale une heure avant le coucher sont utiles comme anti-inflammatoire neuronal, pour le système nerveux central.
Reste à démontrer qu’il pourrait être utile à l’innervation de nos voies respiratoires infestées par le pneumovirus actuel.
La publication dont nous donnons le lien explique de belle manière pourquoi les enfants en bonne santé, mais atteints par le Covid 19 ne développent pas la maladie respiratoire.
https://www.evolutamente.it/covid-19-pneumonia-inflammasomes-the-melatonin-connection/?fbclid=IwAR2g51DSt35sKiNFQbaDh2b3AOA_O1_ZyrVXNlyiqtJ1V3p7B7ueeBMRCxw
La courbe qui suit démontre bien l’évolution des taux de Mélatonine dans la circulation sanguine durant notre vie et en particulier les taux élevés chez l’enfant jusque vers 12 ans. Le sommeil réparateur est en effet un élément essentiel, scientifiquement démontré, pour maintenir nos défenses immunitaires au meilleur niveau.
Il est certain que les premiers résultats positifs obtenus avec les patchs des deux hormones de l’éveil et du sommeil réalisés à Poitiers – qui a fait tant de bruits médiatiques en septembre dernier – devraient inciter l’ANSM à ouvrir sans tarder officiellement une telle étude. Beaucoup de personnes l’attendent avec impatience.
C’est d’autant plus urgent que les troubles du sommeil sont de plus en plus nombreux dans l’état de confinement imposé et de stress majeurs, générés par l’évolution de l’épidémie au Covid 19.
Les Vitamines liposolubles A, D, E, K
Point besoin dans un cadre préventif pour stimuler vos défenses immunitaire de consommer des compléments coûteux et pas toujours efficaces car non vraiment naturels et ayant une biodisponiblité souvent insuffisante.
Pour la vitamine A un oeuf à la coque tous les jours au petit déjeuner si possible bio en plus d’une alimentation contenant 70% de végétaux et 30% de produits animaux, est l’idéal.
Pour la vitamine D rien ne vaut le soleil si vos reins, votre foie et votre intestin vont bien. Les doses massives de vitamine D peuvent être toxiques si votre taux de vitamine D est dans les normes.
Pour la vitamine E, une huile d’olives de qualité ou de colza, des poignées de noix, noisettes, amandes.. apporteront l’essentiel. N’oubliez pas la relation biologique d’efficacité avec la vitamine C consommée naturellement avec 4 à 6 fruits frais par jour longuement mastiqués.
Tous les produits de la ruche sauf la gelée royale pour ceux qui sont traités ou ont été traités pour un cancer.
Choisissez les miels non chauffés riches en huile essentielle (thym, romarin, lavandes, pins..) si possible bio que vous aimez ; les pollens si possible frais ou qui ont été congelés ; la propolis sous forme de gommes, de poudre, de gélules… (voir www.propolia.com)
Les huiles essentielles (HE) pour renforcer l’immunité selon Isabelle Guglielmi.
Les HE peuvent stimuler l’immunité, diminuer le stress et favoriser le sommeil. Différentes huiles essentielles comme la lavande vraie (attention aux allergies), la camomille romaine (huile essentielle chère), la marjolaine des jardins, le géranium, l’orange douce et tant d’autres ont montré des actions calmantes voire sédatives.
Les huiles essentielles immuno-stimulantes sont de lavande, le tea tree, le ravintsara, l’eucalyptus globulus, l’encens voire l’orange douce. On peut les combiner de façon à potentialiser leurs effets.
Il n’y a aucune étude clinique concernant l’utilisation d’huiles essentielles contre le Covid 19. Comme le dit Robert Tisserand dans son article ( https://tisserandinstitute.org/essential-oils-coronavirus/ ).
Comment utiliser les HE : 1 goutte sur chaque poignet, matin et soir qui circulera dans tout l’organisme par la voie lymphatique sous la peau + 1 goutte dans votre masque matin et soir si vous devez impérativement sortir de chez vous. Choisissez Ravintsara, Tea Tree, Pin, Cannelle de Ceylan..
Quelques précautions sont essentielles : pas question de diffuser en continue surtout en présence d’enfants, de femme enceinte et de personnes asthmatiques, pas question d’appliquer pure une huile essentielle sur la peau. La voie orale n’est pas la principale : dans ces deux indications, la voie olfactive et la voie cutanée (une goutte sur chaque poignet) sont les mieux indiquées.
Voilà les informations les plus sûres actuellement que vous pouvez diffuser très largement sur tous vos réseaux.
Protégez vous et vous protègerez les autres, en particulier tous les professionnels de santé dont nous avons tant besoin.
Professeur Henri Joyeux