Voilà pour les théoriciens qui confondent esprit scientifique et esprit borné:
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Didier Raoult est l’un des plus grands infectiologues au monde. Professeur à Marseille, il a découvert 400 microbes (soit 20 % des microbes capables d’infecter l’Homme). Deux virus portent son nom en son hommage. Il a traité plusieurs milliers de patients à la chloroquine, médicament dont il est expert. Si votre maison est en feu et si un expert mondialement reconnu du secourisme vient vous secourir, vous ne pouvez pas refuser son aide au motif que son échelle n’est pas homologuée. Et ce d’autant plus que les adversaires de Didier Raoult n’ont, eux, aucun scénario de sortie de crise à proposer.
Voilà ce qu’il conviendrait de faire: étendre massivement et le plus tôt possible le protocole de soin recommandé par le Docteur Raoult puisque nous n’avons rien de mieux à proposer. En parallèle, continuons le programme Discovery. Si dans six semaines, la chloroquine n’a pas prouvé son efficacité sur le terrain, si un médicament a prouvé une efficacité supérieure dans le cadre du programme Discovery et si l’épidémie n’est pas retombée, alors il faudra abandonner la chloroquine et adopter cet autre médicament sans hésiter. Nous devons réfléchir en termes de réalisme, de pragmatisme et d’efficacité.
La chloroquine existe depuis 70 ans. Elle est peu chère et facile à fabriquer. Ses effets secondaires sont parfaitement connus et maîtrisés. Des centaines de millions de personnes en ont pris dans le monde, certaines pendant plusieurs années. Aux États-Unis, la Food and Drugs Administration (le gendarme du médicament américain), pourtant extrêmement tatillonne, a validé la décision de Trump de suivre le protocole du Docteur Raoult. Jusqu’en janvier 2020, elle était même en vente libre. Et le laboratoire Sanofi propose de nous fournir 300 000 doses gratuitement.
La chloroquine est un pari pascalien, c’est-à-dire un pari dans lequel il y a tout à gagner et rien à perdre.
La chloroquine est un pari pascalien, c’est-à-dire un pari dans lequel il y a tout à gagner et rien à perdre. Soit le traitement marche, et nous avons gagné, nous sommes tirés d’affaire. Soit le traitement ne marche pas et nous n’avons rien perdu. Car, pour l’instant, nous ne faisons rien.
Si le traitement marche et que nous ne l’utilisons pas, nous serons passés à côté de la solution et ce sera un énorme scandale politico-sanitaire. S’il ne marche pas, on ne pourra rien reprocher à ceux qui l’ont utilisée, car ils n’avaient alors rien de mieux sous la main. Tout ce qui peut être tenté pour sauver des vies, désengorger les hôpitaux et sortir de la crise doit être tenté au plus tôt. Le principe de précaution bien compris, c’est justement de faire le choix de la chloroquine. Nous n’avons rien à perdre.
https://www.lefigaro.fr/vox/monde/renaud-girard-pour-ne-pas-laisser-la-situation-s-enliser-la-france-doit-reprendre-l-initiative-20200327
Fin de la discussion, il n'y a aucun argument valable pour ne pas appliquer la recette du bon docteur Raoult du moins dans les 6 prochaines semaines.