france2100
Plutôt que la formule proposée, je dirais que l'ethnique structure votre pensée de la politique. Comme on le voit lorsque la question de la tolérance est arraisonnée comme problème migratoire. On apprécie l'économie de pensée : l'immigration est la clef magique qui résume tous les problèmes. Il n'y a qu'un principe - ce n'est plus de la politique, c'est de la métaphysique - et il a l'avantage d'être facile à comprendre, Zénon l'a d'ailleurs explicité un peu plus haut suffisamment, sauf qu'il a oublié de mentionner que l'Arabe est fourbe.
Lorsque cette notion, la tolérance, est venue sur le tapis, il y a 4 siècles environ (1), il y avait bien une question de diversité. Il s'agissait en gros de savoir si les catholiques et les protestants allaient finir par cesser de se foutre sur la gueule (je résume, naturellement). C'était peu ethnique, et la violence extrême des combats n'était pas due à un gouffre kulturel et racial, en fait c'étaient les mêmes des deux côtés, à une ou deux virgules près. Faut relire Agrippa d'Aubigné et les autres. Si vous trouvez ça indigeste, vous pouvez lire François Bayrou, à la place. Bayrou, vous savez, le mec qui se prend pour Henri IV ?
A l'époque, certains étaient convaincus que c'est la question de la présence réelle du Christ dans l'hostie qui structure la société et la politique (2). Et il ne s'agissait pas d'émettre des réserves sur la puissance herméneutique de la chose, on vous collait illico sur un bûcher.
(1) la notion précise. Je sais bien que les Mèdes et les Perses ne s'aimaient pas, ni les Romains et les Gaulois, etc., mais il n'était pas question et personne ne parlait de "tolérance". On pouvait faire des arrangements, plus ou moins longs, on pouvait négocier, mais nul ne parlait de "tolérer" quelque chose ou quelqu'un.
(2) d'ailleurs, je remarque que vous évitez soigneusement la question. Vous esquivez le problème de fond, la question de l'eucharistie, préférant vous réfugier dans l'ignorance et l'obscurantisme.