Que les forces de l'ordre ne se plaignent pas trop parce que du jour au lendemain, a cessé la dérive très inquiétante des manifs de la CGT, de la casse en ville par gilets jaunes ou assimilés, ce qui avait porté au bout d'un an et davantage toutes les forces de sécurité à la limite d'un ras le bol institutionnel.
Excepté dans les zones de non droit, on peut dire que les missions ont très subitement changé et que très subitement aussi, un gros tour de vis a été donné sur la question de l'autorité publique et de l'ordre public.
Que ça soit en France ou pas, il faudra voir si les libertés publiques résistent à la tentation des pouvoirs d'utiliser l'alibi sanitaire comme justification à toutes sortes de contraintes envers l'individu auxquelles on aurait même pas pensé il y a trois mois.
Personnellement j'ai quelques craintes : l'alibi sanitaire (sauver des vies) s'ajoutant à l'alibi climatique (sauver la planète), le pouvoir peut maintenant utiliser des justifications magistrales pour beaucoup de choses.