Vous savez que j'ai la nostalgie chevillée au corps. Je trouve que globalement, c'était mieux avant. Mon avant n'étant finalement que la période de ma jeunesse. Cette idée est répandue chez les passéistes et d'époque en époque des nostalgiques regrettent le temps ancien, temps où vivaient d'autres nostalgiques qui détestaient cette époque rêvée par les premiers... Est-ce une impossibilité à s'adapter ou une lucidité par rapport à un déclin compris que de toujours préférer le rétroviseur ? Pourquoi certains trouvent-ils l'époque formidable malgré les mêmes événements vécus comme un enfer par les nostalgiques ? La biologie avec les neurotransmetteurs peut-elle expliquer aussi ces attitudes différentes ? Ce fil pourra être un lieu de réflexion et de discussion sur ce thème mais aussi, pour les nostalgiques, de description de leur époque regrettée à l'aide de films, chansons, évocations de souvenirs reportages... C'était tellement mieux avant que chaque nouveau message de ce fil était plus ancien que le précèdent.

Je pense qu’on préfère les périodes de notre jeunesse car on avait pas la même perception des choses, nous avions cette insouciance qui embelissait le monde dans lequel nous vivions. Nous savions que dans la vie tout n’est pas rose, s’en bien nous en rendre compte de ce que cela signifie. La vie d'adulte inséré dans la vie pro offre une nouvelle vision du monde avec ses contraintes qui deviennent palpable, ressentant plus d'empathie pour les personnes en difficulté, offrant cette crainte de se dire qu’un coup du sort peut également nous plonger dans la difficulté, la peur du chômage, les impôts et factures imprévues à payer, la fuite d’eau du robinet, la machine à laver qui tombe en panne etc...

Je n’ai pas d'enfant mais j’imagine que cela doit parfois être un stress losrque qu’on ne sait pas où il est, ce qu’il fait, un mauvais trimestre à l’école, comment vas t-il tourner, aura t-il du travail plus tard, restera t-il toujours en parfaite santé etc... Une pression en plus dans la vie d'adulte.

Je ne suis pas nostalgique. J'entends par là, globalement pas. C'est pour moi une faiblesse passagère, une complaisance ponctuelle que de s'abîmer dans le regret de ce qui fut. Par essence, c'est admettre que la cime de son existence est derrière soi, et que le reste est une longue pente déclinante. C'est un constat, s'il devait être prolongé au delà de l'instant, qui ne conduit qu'à la mort, à plus ou moins brève échéance. Et comme cette dernière arrivera bien assez tôt, je préfère la laisser me surprendre, pour ma part. La surprise, c'est ce qui maintient la passion dans les vieux couples, paraît-il. Bon, mais globalement, le monde n'est-il pas en train de devenir un vaste bordel pour dégénérés progressistes gender-fluid-mes-couilles-en-ski ? Ben oui. Encore que globalement, on les rencontre rarement en vrai. C'est une fiction médiatique qui existe en dehors de la société et du monde, un théâtre de marionnettes à vocation éducative, car il s'avère que nous vivons très très mal faute d'une éducation décente. Bien sûr ce genre d'ambitions totalitaires me débecte, mais c'est un terrain qui permet d'infinies transgressions, un viol perpétuel des conventions plébiscitées par le clergé progressiste, et ça c'est vraiment putain de marrant. Alors pourquoi bouder notre plaisir ? Si mon système de valeurs a trois siècles de retard, je le pose au milieu du chemin et m'assieds dessus avec un sourire satisfait. On va voir comment cette grosse pédale de Jean Kevin, le LGBTQ+vegan écolo alter mondialiste, compte le contourner.

ultravires Si mon système de valeurs a trois siècles de retard, je le pose au milieu du chemin et m'assieds dessus avec un sourire satisfait. On va voir comment cette grosse pédale de Jean Kevin, le LGBTQ+vegan écolo alter mondialiste, compte le contourner. Donc tes valeurs datant de trois siècles c'était quand même mieux avant mais tu regardes les ruines fumantes en ricanant et en espérant faire un bon coup. L'époque est nulle mais y a moyen de se faire plaisir, c'est ça ?

bianchi51 C'est bien plus que cela. Le pessimiste voit ses enfants aller vers du pire. Mais peut-être aimeront-ils demain ?

C'était mieux avant, y'avait la grippe espagnole, la peste noire qui faisaient un million de morts à chaque épidémie . Maintenant on se fait aux frocs dès qu'il y'a trois macchabées.

knulp Donc tes valeurs datant de trois siècles c'était quand même mieux avant mais tu regardes les ruines fumantes en ricanant et en espérant faire un bon coup. L'époque est nulle mais y a moyen de se faire plaisir, c'est ça ? Mes valeurs sont mes valeurs. Je ne cherche pas à prouver leur supériorité morale car globalement je m'en fous. Le fait qu'elles soient miennes me suffit à les préférer, mais je ne devrais pas avoir à le préciser. Tu l'auras compris je les date à trois siècles pour souligner leur anachronisme à la louche. Et "ruines fumantes", comme tu y vas ! Il ne faut pas noircir le tableau. Les conditions de vie et de confort n'ont jamais été aussi favorables, et si je ne veux pas être un jouisseur sans cervelle, je ne suis pas non plus maso au point de m'astreindre à des rigueurs potentiellement mortelles en cet âge de progrès médical et scientifique. C'est d'ailleurs précisément ce qui permet aux mentalités de sombrer dans la décadence. On ne peut logiquement fustiger la déliquescence des esprits sans se féliciter de l'opulence et de la relative sécurité que notre âge procure et qui l'ont directement et mécaniquement induite. J'aime bien cette phrase mais je n'ai aucune idée de la personne à laquelle il conviendrait de l'attribuer : " Les temps difficiles créent des hommes forts, les hommes forts créent des périodes de paix, les périodes de paix créent des hommes faibles, les hommes faibles créent des temps difficiles" Si une bonne âme peut m'aider à l'attribuer, je lui en saurai gré. Toujours est-il que Jean Kevin et sa lignée ne survivront pas à la suite. Le boulot de chacun est de faire en sorte, d'essayer de faire perdurer son sang. En gros le principe de base ne varie pas.

knulp Mais peut-être aimeront-ils demain ? C’est possible, en étant habitué à un demain pouvant être plus contrariant que notre aujourd'hui. Ce seront nous qui n’aimeront pas ce demain pour eux.

Je ne sais pas , je suis né au sortir de la guerre , le pays était en ruine , il y avait encore des tickets de rationnement , c'était la guerre en Indochine , on manquait de tout . Aujourd'hui ça serait bien , s'il n'y avait pas tous ces noirs et ces arabes et larem .

knulp Vous savez que j'ai la nostalgie chevillée au corps. Je trouve que globalement, c'était mieux avant. Mon avant n'étant finalement que la période de ma jeunesse. Cette idée est répandue chez les passéistes et d'époque en époque des nostalgiques regrettent le temps ancien, temps où vivaient d'autres nostalgiques qui détestaient cette époque rêvée par les premiers... Moi aussi j'ai la nostalgie de ma jeunesse car je n'imaginais pas qu'aujourd'hui nous en serions là cad dans l'incertitude d'un avenir serein. Mais, la jeunesse de ceux qui sont nés à la fin des années 30 ont-ils la nostalgie de leur jeunesse ?

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C'était mieux avant.

knulp

Aucun remplacement hein...
Qui à part Konaute et Spit diront que le 93 actuel abrite la même population et est aussi vivable que celui de ces années ?

bianchi51

Faut avouer que cette France avait plus de gueule et de classe que celle d'aujourd'hui sur certains points.

[supprimé]

Rien n'a vraiment changé , " les jeunes " roulent toujours sans casque .

Jiminy

[supprimé] Le casque sert avant tout à protéger le cerveau; ceux qui n'en mettent pas n'ont pas de cerveau donc ce n'est pas vraiment un problème!

cheshire-cat

"L'avenir, c'était mieux avant !" (brève de comptoir)

corsica

Celui qui parle n'a pas l'air "blanc de blancs" sans doute un des premiers colons dont la descendance s'est spécialisée dans les attentats islamiques.
Notons que dans ces cités, les revenus n'ont pas changé, c'est toujours 10000 par semaine mais...en euros !

tiresias

La nostalgie n'est plus ce qu'elle était...

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