agri-info-intox j'ai appris aujourd'hui que les lycéens n'avaient même pas le droit d'aller en stage, même s'il était programmé pour lundi
Normal c'est plus grave que prévu pour les jeunes.
“On s’est trompés, c’est bien plus grave” : un infectiologue en chef tire la sonnette d’alarme.
« On a des jeunes dans un état gravissime »
« Les patients arrivent de partout. On est stressés ! » À l’entendre, la situation n’est plus tellement sous contrôle dans l’Hexagone, qui a donc choisi de garder ses frontières ouvertes, contrairement à de nombreux pays européens, et de maintenir la tenue des élections municipales, comme Emmanuel Macron l’a annoncé dans une allocution télévisée, jeudi soir.
Une maladie qui peut vite évoluer, donc, et qui ne s’arrête pas qu’aux personnes âgées. Si celles-ci sont les plus à risque face à l’épidémie, le profil des personnes admises en réanimation est en train d’évoluer. « Il n’est plus rare de voir des jeunes de 30 ou 40 ans, sans pathologie. C’est la réalité du terrain. Le cercle s’élargit », constate-t-il, pragmatique.
« On a des jeunes, sans antécédents médicaux, dans un état gravissime », abonde auprès du journal une infirmière d’hôpital. Pour preuve, 86% des patients décédés de la grippe en France entre 2011 et 2019 avaient plus de 75 ans, contre seulement 50% pour les victimes du coronavirus. Reste à comprendre pourquoi, au sein des populations jugées jeunes, « certains tirent la mauvaise carte de la forme grave ».
Les patients guéris « seront épuisés pendant six mois »