Alors que des patients de coronavirus sont transférés entre régions, la fédération des cliniques et hôpitaux privés de France déplore que ses lits restent vides.
Il y a des cliniques qui demandent à aider et à être réquisitionnées dans des régions mais pourquoi ce gouvernement déplace les malades d'une ville à l'autre dans les hôpitaux et même hôpital de campagne militaire.
Je mets juste un extrait, l'article est long mais on apprend toutes les capacités non utilisées, chiffres à l'appui.
Coronavirus: les hôpitaux privés demandent à être réquisitionnés
Face à la “guerre contre le coronavirus” en France, l’État tente de mettre tous les moyens de son côté, “coûte que coûte” ainsi que l’a assuré Emmanuel Macron, dans son allocution du 16 mars.
Dans le Grand Est, région la plus touchée par l’épidémie, un hôpital de campagne militaire a été installé à Mulhouse. Des avions militaires se chargent par ailleurs d’évacuer des patients depuis la Corse afin de soulager les hôpitaux insulaires.
En parallèle, les cliniques et hôpitaux privés se sont eux aussi mis en ordre de bataille pour venir soulager le public. Mais sont-ils suffisamment mis à contribution? Ce n’est pas ce que pense Lamine Gharbi, président de la Fédération des cliniques et hôpitaux privés de France. Il exhorte le gouvernement à réquisitionner les établissements.
Depuis que le gouvernement a activé le stade 3, nous sommes en première ligne au même titre que les hôpitaux publics.
Aujourd’hui malheureusement, alors que les capacités publiques sont dépassées, les établissements privés restent sous-utilisés. Un grand nombre de nos lits qui ont été libérés restent vides.
Dans le Grand Est, nous avons libéré 70 places de réanimation qui n’ont pas encore été totalement affectées ce samedi par l’Agence Régionale de Santé ou les hôpitaux publics débordés. Pourtant, des patients sont transportés en avion dans le sud de la France.
Je demande donc solennellement à ce que nous soyons réquisitionnés pour épauler l’hôpital public. Nos établissements y sont préparés. Il faut que la vague qui a surpris l’est de la France nous serve de leçon.