On peut ajouter cette explication assez juste de Luther:
IL a souligné que la loi et l’évangile disent l’une et l’autre la volonté de Dieu, mais se distinguent en ce que la loi ordonne et que l’évangile donne. Le « tu aimeras » doit se conjuguer au futur et non à l'impératif. Il ne s'agit pas d'une obligation écrasante, mais d'une promesse réjouissante. Nos cœurs de pierre, Dieu les transformera en cœurs de chair. Il fait de nous de nouvelles créatures capables d'aimer parce que nées de Dieu. Nous recevons de lui chaque jour la force et les impulsions qui feront naître et grandir l'amour en nous, qui nous feront avancer vers l'harmonie, la communion et la paix où il veut nous conduire. Cette parole « tu aimeras » ne nous met pas un lourd fardeau sur nos épaules, elle nous annonce une bonne nouvelle.