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Agri, quand l’on veut tuer son chien, l’on dit qu’il a la rage, c’est bien connu. La situation sous Sissi aujourd’hui est bien meilleure pour la majorité de la population que sous les Frères Musulmans qui l’ont précédé. Sissi est implacable dans sa lutte contre les islamistes, mais les islamistes ont lancé une véritable guerre contre l’Égypte. La police et l’armée égyptienne se battent, au sens propre, blindés, et canons à l’appui, dans tout le Sinaï et dans une partie du reste de l’Égypte, contre les islamistes. Islamistes qui tuent tout ce qui est policier, militaire ou civils « collaborant » avec le pouvoir égyptien. Mais le patron de café qui sert à boire aux militaires de passage est considéré par les islamistes comme un traitre. Et traité en conséquence. Et si les islamistes n’ont pas d’avions, pour tout le reste ils bénéficient des « armes » traditionnelles des terroristes en plus de celles des armées classiques. Comme les terroristes en Lybie ou au Sahel. Chaque jour des policiers, gendarmes et militaires égyptiens se font tuer en Égypte par des islamistes.
Mais sur les plans qui intéressent la vie de la population, comme le marché du travail, même si la situation est toujours celle des pays sous-industrialisés et du Tiers Monde, les choses s’améliorent. En bonne partie grâce aux investisseurs américains mais également investisseurs d’autres pays. Sur le plan des libertés individuelles les choses vont mieux également. Sissi tend à occidentaliser les mœurs. Sauf évidemment pour les islamistes et les opposants d’obédience islamiste. Mais c’est une véritable guerre qui oppose Sissi et les islamistes.
Sissi, comme Moubarak y était contraint du temps où il régnait, doit tout de même compter avec les responsables religieux. Mais il a su trouver avec eux un équilibre apparemment stable. Bien que la Loi interdise depuis longtemps en Égypte l’ablation clitoridienne, toutes les filles qui naissent sont excisées. Même celles non musulmanes, par peur de leurs parents que leurs filles ne soient pas intégrées plus tard dans la société égyptienne. Contre cette concession aux chefs religieux d’Al-Azhar, la hiérarchie musulmane égyptienne ne se prononce pas pour les islamistes.
Et Sissi, protège maintenant les églises chrétiennes et coptes, et les autres différentes collectivités et temples ethniques, alors que les islamistes qi ont précédé Sissi les faisaient brûler, de préférence avec les fidèles dedans.
Le véritable problème qui demeure à mon sens, est que 2 millions d’enfants naissent chaque année en Égypte, donc à peu près 1 million de filles. Et que toutes ces filles sont systématiquement excisées. En cliniques pour les gens fortunés, à la lame de rasoir au fond des cabanes pour la majorité des filles des autres, agriculteurs et défavorisés, qui composent les 9 / 10° de la population.
Néanmoins, Sissi représente une grande amélioration pour la population égyptienne par rapport à ses prédécesseurs islamistes. Si l’on faisait voter les égyptiens maintenant pour ou contre Sissi, Sissi n’aurait pas besoin de faire bourrer les urnes pour les gagner largement.