@tirésias#4275547
Sur le fond tu as parfaitement raison. Mais il est parfaitement admis que dans le cadre d’opérations ciblées à but d’intérêt social local, une condition particulière soit posée à l’embauche potentielle d’un candidat. Dans le cadre par exemple du reclassement des employés d’une entreprise dans un autre établissement appartenant au même groupe. Ou dans une opération organisée par une collectivité locale, ou par des Services du Travail, de création d’emplois liés à un licenciement collectif.
En outre, c’est une question sans aucune réponse satisfaisante, dans la mesure où un employeur est seul décisionnaire final d’une décision d’embauche. S’il pense que pour la bonne marche de son entreprise, ou parce que tout simplement celà lui fait plaisir, il préfère des employés de tel secteur géographique, ou qui n’aient pas d’origine extra européenne, ou qui présentent telle caractéristique, par exemple les yeux verts, une bosse dans le dos ou les pieds plats, in fine il n’acceptera d’embaucher que ceux qui présenteront cette particularité. Et usant de son droit d’employeur décisionnaire, il lui suffira de ne pas faire figurer cette condition dans ses annonces de recrutement pour être en règle. Personne ne sera en droit de venir lui demander des comptes sur ses choix. Ils lui sont personnels, à partir du moment où il n’est pas assez con pour donner des instructions écrites de ce critère restrictif à un directeur des RH, ou à un recruteur.
Le cinéma des candidature anonymes est inutile. Il arrive forcément un moment où l’anonymisé-ée rencontre le futur employeur, ou le représentant de cet employeur. Avant d’être éventuellement engagé-ée. Et si le patron ne veut pas de noirs, ou de musulmans, ou de personnes ayant un percing dans le nez comme les bovins mâles, il ne lui donnera pas le poste. Sans qu’il n’y ait aucun délit de sa part que l’on puisse lui reprocher.
Seul cas ou l’Administration peut lui demander des comptes, selon la taille de son entreprise, c’est si tant pour cent du personnel n’est pas composé de handicapés. Sans que leur présence ne soit obligatoire, puisqu’il peut sans libérer moyennant le paiement d’une taxe.