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Je persiste et signe. Il n’y a de chameaux, donc de camélidés à deux bosses, qu’en Asie. Et de dromadaires, donc de camélidés à une bosse, qu’en Afrique.
L’on a pris depuis l’Exposition Universelle de 1889 et de l’erreur que nos journalistes qui ignoraient tout à l’époque de ces choses exotiques ont commise, l’habitude d’appeler chameaux les dromadaires des déserts africains. Et l’habitude a perduré. Je ne me souviens plus quel journal a commencé, mais sans importance, ce serait facile à retrouver. Quant au nombre de bosses, demandez simplement son avis au camarade Larousse de Je Sème à Tous les Ventes.
En Arabie saoudite, il n’y a que des dromadaires.
Il est évident que l’on peut déplacer des animaux. Il y maintenant des chameaux en Australie et en Amérique du Nord. Même parfois revenus à l’état sauvage. Comme il y a des kangourous dans les zoos de la région parisienne. Ou des autruches en Limousin, et des crocodiles dans la vallée du Rhône, dans les eaux chaudes des centrales atomiques. Mais ce ne sont pas de ces animaux qu’il est question ici.