La victime devient la coupable et les agresseurs les victimes, une inversion victimaire habituelle dans ce genre de polémique.
Nous en sommes là, en France, pays des Lumières et de l'irrévérence, qui a dans son ADN un anticléricalisme primaire et qui, pourtant, est contraint d'observer la montée sur l'échafaud d’une jeune Française condamnée par la vindicte populaire de musulmans pour avoir blasphémé contre une figure imaginaire.
Ces soldats d’Allah, cette communauté musulmane qui hurle au racisme quand on s'attaque à leur religion, sont symptomatiques d’une conscientisation ratée. Ces musulmans considèrent que les propos sur leur religion de la « pute lesbienne qu’il faut brûler » sont dirigés contre leur personne car ceci ferait partie intégrante de leur identité. Or, l'islam n'est pas une race. On ne naît pas musulman, on le devient.
’affaire Mila révèle deux choses : la lâcheté de nos institutions, de nos politiques et de nos personnalités publiques qui, sous couvert de ne pas vouloir stigmatiser une population ou de faire « le jeu de l'extrême droite », brillent par leur silence, laissant Mila dans la gueule du loup. Enfin, que l’islam comme « religion de paix et d’amour » n’est qu’un mantra répété par nos ayatollahs et autres soldats d’Allah. Ces derniers, par leur haine, leurs menaces et leurs injures ne font pourtant que valider les propos de Mila : « Le Coran, il n'y a que de la haine là-dedans… ».
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