Il faudrait déjà définir le terme. On appelle aujourd'hui propagande les techniques qui tendent à priver l'individu de sa liberté par la suggestion. C'est un long et lent conditionnement aussi bien face à des idées, valeurs, mœurs ; que la possibilité de l'inciter à se comporter d'une certaine façon.
Le propagandiste qu'il travaille pour un lobby, une entreprise comme Bernays, ou s'en fasse le relai comme l'individu de tous les jours usurpe une fonction du politique : le troupeau, qui ne peut se gouverner seul. L'industrie du divertissement, et la publicité aujourd'hui font une propagande bien plus efficace que le gouvernement qui dispose certes de l'Education.
La question se résume plutôt à qui doit encadrer l'individu, comment, sur quelles questions, que de nier qu'il s'agit d'une fonction essentielle : autant défendre l'anarchie. Sous l'Ancien Régime, l'Eglise encadre la population au quotidien, pas le roi. Mais si toute question devient politique plutôt que religieuse, vous ne pouvez aboutir soit qu'à un encadrement total par l'Etat, les totalitarismes, soit une démission de l'autorité sur certaines questions qui livre l'opinion à des nébuleuses.