Brigitte Macron doit-elle aller en prison comme en son temps Gabrielle Russier ?
Le lynchage de Matzneff me gêne. Ce qu'il faisait était mal. Mais si un pédophile ne s'est jamais caché de son attirance pour "les moins de 16 ans", c'est bien lui.
Et trente ans plus tard, il devient brusquement l'ennemi public numéro un, l'homme à abattre. Le ministre de la culture va lui retirer la subvention qu'il touchait. Pourquoi ? parce qu'une directrice d'une maison d'éditions vient de commettre un livre sur leur histoire. Je ne la blâme pas, sa passion dévorante pour Matzneff à un âge où elle ne pouvait qu'être inféodée à ce séducteur a sans doute laissé des blessures.
Tout le monde était complice, tout le monde connaissait les goûts de l'écrivain. Et c'est Denise Bombardier qui a été insultée et ostracisée pendant trente ans après avoir dénoncé chez Pivot la pédophilie de Matzneff. Elle n'a plus jamais été publiée dans le Monde.
Si on dresse l'échafaud pour Matzneff, alors d'autres têtes doivent aussi tomber. Les têtes de ceux qui avaient signé la fameuse pétition en faveur du droit pour les adultes à avoir des relations sexuelles avec des enfants au nom du droit des enfants à avoir une sexualité (bien sûr la sexualité des adultes !!!)
Et rappelez-vous de l'apologie de la pédophilie dans Libération dans les années 70 sous le "patronage" de Serge July.
Alors tous doivent payer ou aucun. Matzneff n'est pas le pire. Sacrifiez un bouc émissaire, voilà qui en arrange beaucoup dans ce petit monde germanopratin.
Souvenez-vous de Cohn Bendit. Lui c'était se faire caresser et déshabiller par une petite fille de cinq ou six ans son truc - et il s'en vantait chez Pivot - ou encore laisser les mouflets de trois ou quatre ans jouer avec sa braguette pendant qu'il les caressait !