[supprimé]
Mea culpa. Les black blocs étaient effectivement présents dès le 24 novembre, et c'est hélas bien là l'une des causes du discrédit du mouvement comme je persiste à l'affirmer.
Infiltrés parmi les GJ dans toutes les manifs suivantes, ils purent s'en donner à coeur joie et jouer à la guéguerre, entraînant parfois quelques GJ, pris dans la fièvre du moment, à commettre des déprédations (lesquels GJ, novices de la fuite contrairement aux black blocs expérimentés dans cet exercice, furent les premières victimes du bras de la Justice) : destructions des vitrines des boutiques, suivies de leur saccage, constructions de barricades, jets de cocktails molotov sur les forces de l'ordre (que je sache, les GJ ne sont pas des spécialistes de la fabrication de ces engins incendiaires), véhicules retournés et incendiés, etc, d'où le nombre décroissant de GJ canal historique dans les mobilisations successives peu à peu récupérées par l'extrême gauche, et la mise au profit de ces violences urbaines pour durcir la répression, dont les GJ pacifiques sont encore une fois les premières victimes.
Par ailleurs, et j'insiste sur ce point, le sort fait aux femmes, initialement en première ligne du mouvement, a de quoi interroger sur la notion d'égalité femmes-hommes des connards en tête de gondole, et sur leurs motivations réelles.
Que sont devenues Ingrid Levavasseur, Jacline Mouraud et Sophie Tessier ... ? Quant à Priscillia Ludosky, sa discrétion, voire sa nature effacée, lui ont, semble-t-il, permis d'échapper à leur fureur machiste.
Duconneau, le complotiste qui osa mettre en doute le caractère terroriste des attentats de Nice et de Strasbourg, aurait écrit un bouquin, il y a de quoi se marrer.