Nick Konrad, le drépanocytaire plusieurs fois sauvé de la mort par la grâce de la médecine des blancos français, ces sales blancos qu'il appelait "à pendre", se défendait d'incitation à la haine raciale, expliquant que derrière ses paroles de haine se dissimulait un message d'amour envoyé à la France blancos, bref, qu'il était injustement frappé du sceau de l'artiste incompris, et voilà que ce Masta Ex nous ressert la même fable, toujours en l'espoir naïf d'échapper au bras de la Justice.
Reste à leur souhaiter que leurs oeuvres ne soient pas condamnées à une trop tardive reconnaissance posthume quoique, passés à la postérité, ces deux génies méconnus de leur vivant rejoindraient Rimbaud, Baudelaire, et Nerval au panthéon des poètes maudits.
Un rappeur du Val-d’Oise condamné pour avoir fait l’apologie du terrorisme dans un clip.
Un rappeur de Sannois, Masta Ex, a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir fait l’apologie du terrorisme dans un clip. Il faisait référence aux attentats du 13 novembre 2015.
Mohamed D., 29 ans, connu sous le pseudonyme de Masta Ex, a sans doute aussi gagné une surveillance étroite des services de renseignements.
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"J'suis en guerre, j'suis un djihadiste" scande notamment le rappeur. "Je fais le djihad oui monsieur/contre moi-même en premier", poursuit-il avant de lancer ce qui ressemble à un avertissement : "Vous savez blablater, parlez parlez/polémiquez, continuez à stigmatiser/Quand ça va péter il faudra assumer".
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Lors de sa garde à vue, le mis en cause a expliqué aux policiers qu'ils n'avaient pas compris le sens de ses paroles ...
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