Ardacher
Ta présentation de mes rapports avec Macron est fautive et inadaptée : je ne peux l'appeler un "copain".
Nous deux, c'est du solide : on s'est connus à une soirée et tout de suite, nous avons senti l'un et l'autre que quelque chose d'inouï se produisait. Nos regards se sont croisés et nous avons ressenti, dans le tréfonds de nous-mêmes, que ce regard allait bouleverser nos vies, qu'il était comme une vague géante qui allait tout envahir.
La suite, le choc des épidermes, la folle nuit d'amour qui nous a réunis, je n'en dirais pas plus.
(C'est la réponse de Marcel, comme lui, j'adore les pastiches. Vous aurez peut-être reconnu Musso ou un de ses concurrents dans la littérature sentimentalo-culière).
Maintenant, j'ai évoqué Jacques Chancel, un grand du Service public (et un réac assumé), qui disait que le but, ce n'était pas de donner au public ce qu'il aime, mais ce qu'il pourrait aimer. Donc on ne lui fait pas écouter du Sardou, mais plutôt du Nougaro, tu vois ? Pas parce que Sardou, c'est pas bien, mais gens connaissent déjà, mais ils n'ont peut-être pas écouté Nougaro.
L'homosexualité, par exemple, tu n'aimes pas, mais justement, c'est la mission du Service public de te faire connaître ces délices que tu ne soupçonnes pas, comme moi avant ma relation torride avec Manu. J'étais comme toi, avant, je conchiais la pédérastie, mais une fois initié, j'ai compris. Faut seulement être initié et si tu écoutes plus FI, tu verras que tu deviendras un gauchiste.
Nous sommes bien gentils avec Goldnadel, je le connais depuis 30 piges, c'est le sionisme fanatique à tous les étages, c'est juste bénit oui oui à toutes les initiatives les plus ultra-droitières d'Israël. C'est quoi, le projet, le grand remplacement des gauchistes par les sionistes, sur France Inter ?
Ce type est un minable qui, avant d'être un du "lobby juif" (comme disent les fachos(1) est surtout le représentant du lobby familial, ce qui est autre chose. Un peu comme Raphaël Glucksmann dans un autre genre : il gère son rang de "fils de", mais il n'est lui-même qu'une merde.
C'est pas ça qui va nous faire une alternative.
(1) et expression que je n'emploie jamais sérieusement. Mais, pour être cohérent avec mon propos, je ne suis pas fermé à la découverte. J'avais déjà avoué avoir une certaine attirance pour Bruno Godemiche, le leader FN, sans doute excité d'abord par son nom, mais aussi et surtout par la sexualité torride, saharesque qui exsude de toute sa personne.