JPS38
JPS, sur un certains nombre de points tu as certainement raison. Mais tu te trompes sur les interprétations que tu donnes à d’autres. Tu écris :
- « … alors que la cour s'empressait d'aller chier dans les recoins de fenêtres, cachés derrière les tentures des palais, tellement ils se pensaient loin de toutes les décences et les vicissitudes du quotidien ».
C’est parfaitement exact sur le fond de l’acte, et l’on pissait contre les murs dans les escaliers d’honneur de Versailles. Mais ce n’est pas du tout comme tu le penses parce que les nobles concernés « se pensaient loin de toutes les décences et les vicissitudes du quotidien ».
C’est, d’une façon beaucoup plus prosaïque, parce que les « cabinets d’aisance » n’existaient pas à Versailles. Si un besoin urgent prenait quelqu’un, et s’il se trouvait dans sa chambre, il utilisait des pots de faïence qui étaient simplement vidés par les fenêtres. D’où le port permanent par les femmes, et souvent par les hommes, de fortes ombrelles pour sortir des bâtiments du Palais ou pour traverser les cours. Mais à l’intérieur des bâtiments, loin de sa chambre, ou de passage à Versailles et résidant hors du Palais, quel que soit le rang de l’intéressé, il n’avait pas d’autre solution.
Mais cette attitude était considérée comme normale, parce qu’il n’y avait pas d’autres solutions. Ce n’était pas du tout parce que les nobles se sentaient dégagés, comme tu l’écris, des « décences et (des) les vicissitudes du quotidien ». Tous les participants, à part les rares habitués d’autres cours étrangères plus raffinées, trouvaient cela normal. Et ceux qui se livraient à cette occupation, d’ailleurs autant des femmes que des hommes, ne se pensaient nullement autorisés par leur rang social ou de noblesse, à prendre des libertés avec la décence.