Entre "insécurité" et "submersion" migratoire, Marine Le Pen campe sur ses fondamentaux
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,
publié le 08/09/2019 à 15:56 , mis à jour à 22:28
La présidente du Rassemblement national faisait sa rentrée politique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), ce dimanche.
"Un sentiment d'insécurité généralisé s'installe en France. Insécurité physique, avec un ensauvagement progressif de la société, avec ces meurtres gratuits au couteau, à la machette, au sabre japonais, ces lynchages pour des motifs futiles, ces passages à tabac pour un simple regard, ces exactions barbares par de prétendus déséquilibrés souvent venus d'ailleurs", a déclaré Marine Le Pen lors de son discours.
"Pas un jour ne se passe sans un fait divers tragique et bien des événements cet été nous ont ramenés à cette violence endémique (...) À supposer que ces criminels barbares agissent seulement par folie, et non pas comme tout le laisse à croire, pour des motifs politico-religieux, je le dis : la France n'est pas une terre d'asile psychiatrique !", a encore dit la présidente du RN.
Paris comparé à la "jungle de Calais"
Elle a également évoqué la "perspective inquiétante du retour des revenants de Daech, ou les sorties de prison prévues des condamnés pour terrorisme". "Chaque jour qui passe voit s'accélérer la submersion de nos rues, de nos villages, de nos villes, par une immigration aujourd'hui parfaitement incontrôlée, et la hausse des cartes de séjour s'accélère à un rythme exponentiel (...) Certains quartiers de Paris ont pris les allures de 'jungle de Calais'", a-t-elle encore estimé.
L'article entier