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Les syndicats ne sont ni de gauche ni de droite, ce qui ne signifie de toute façon pas ce que vous pensez, ils sont des lobbies au service de groupes particuliers : corps enseignant et compagnie.
Or le peuple en a marre de tous les privilèges, y compris des régimes spéciaux. Car à l'heure du vieillissement les salariés du privé comprennent très bien qui va payer pour l'autre. Le peuple veut aussi une éducation digne de ce nom et plus généralement un service public efficace et économe.
Or les syndicats ont bloqué toute évolution au cours des dernières décennies. Toutes les propositions de changement n'étaient pas bonnes bien sûr, il faut être prudent avec les velléités de privatisations et de New Public Management à la française.
Mais nous gagnerions certainement à voir les chefs d'établissement pouvoir choisir qui ils veulent recruter par exemple (passage du concours au diplôme national d'aptitudes). Et la profession d'enseignants serait plus attractive pour les meilleurs avec une rémunération surélevée en échange de davantage d'heures de cours hebdomadaires.
Enfin je vous rappelle que quand le mouvement des gilets jaunes a commencé, tout la gauche lui a craché dessus, entre accusations de poujadisme (NPA) et pince-nez effrayés par les signes distinctifs de l'extrême-droite discernables dans les entrailles des poulets du Café de Flore.
De toute façon un parti reflète toujours les intérêts de ses militants, et il suffit de regarder qui milite à gauche pour que le prolo comprenne qu'ils vont la lui faire à l'envers.
Ca fait cinquante ans que cette gauche trahit le peuple, socialement bien sûr (l'amateurisme démago de 81, la soumission empressée de 83, la vacuité des idées actuelles), démocratiquement (internationalisme et européanisme, refus de suvre les désirs du peuple, refus d'introduire un RIC), puis en nous volant notre terre pour la donner aux afrabans, cassant au passage les salaires des couches populaires du fait de l'excès d'offre - soumis ET pauvres - et enfin en refusant d'assurer la sécurité pour ménager la susceptibilité des mafieux.
Personne ne mérite autant la haine et le mépris du peuple français que la gauche.