J'aimerais bien qu'il parle aussi à Macron de sa violence envers les GJ.

Trump: un «autre Tiananmen» à Hongkong nuirait à un accord commercial

Le président américain Donald Trump a lancé un avertissement à la Chine dimanche, assurant qu'une répression des manifestations de Hongkong similaire à l'écrasement de la révolte de la Place Tiananmen nuirait aux discussions sur un accord commercial sino-américain.

«Je pense qu'il serait très difficile de conclure un accord s'ils exercent de la violence, (...) si c'est une autre Place Tiananmen», a déclaré le président américain à des journalistes dans le New Jersey (nord-est) alors que des centaines de milliers de manifestants pro-démocratie ont à nouveau défilé dimanche à Hongkong.

    Un autre Tianenmen

    cris J'aimerais bien qu'il parle aussi à Macron de sa violence envers les GJ.

    Trump: un «autre Tiananmen» à Hongkong nuirait à un accord commercial

    Le président américain Donald Trump a lancé un avertissement à la Chine dimanche, assurant qu'une répression des manifestations de Hongkong similaire à l'écrasement de la révolte de la Place Tiananmen nuirait aux discussions sur un accord commercial sino-américain.

    «Je pense qu'il serait très difficile de conclure un accord s'ils exercent de la violence, (...) si c'est une autre Place Tiananmen», a déclaré le président américain à des journalistes dans le New Jersey (nord-est) alors que des centaines de milliers de manifestants pro-démocratie ont à nouveau défilé dimanche à Hongkong.

    Un autre Tiananmen serait peut-être une bonne affaire commerciale pour l'Occident.
    La Chine mise au ban des nations et pourquoi pas boycottée...
    Ça dépend des chinois mais les ricains, Trump, en sont bien capables.

    • [supprimé]

    • Modifié

    [supprimé] Non c'est la violence des gilets jaunes qui explique une répression plus forte.

    Peu importe, gouverner c'est aussi savoir enclencher des processus de désescalade ... bref gouverner c'est anticiper/prévoir.

      [supprimé] Peu importe, gouverner c'est aussi savoir enclencher des processus de désescalade ... bref gouverner c'est anticipe

      Et pas jeter de l'huile sur le feu, et laisser pourrir.

      katou Moi cela me fait rire qu'une dictature soit plus dans la retenue qu'une soi-disant démocratie sous Macron.

      Macron a massé des chars aux abords des Champs Élysées ?

      Les Hongkongais sont plus civilisés que les gilets jaunes et leurs copains black blocs.

      @mac-le-givré#4206782 Bonjour,
      Non non ça c'est du pipeau. Le saccage à maintes reprises des Champs Elysées ( où mêmes les kiosques à journaux ont été saccagé ) tout cela est la faute de leurs auteurs réels. Il n'y a pas d'excuses à ce type de délinquance. Suite à de telles actions les forces de l'ordre ont du être fermes. Alors qu'à Hong Kong il n'y a pas ces scènes de destructions car les types savent qu'ils risquent lourds avec la Justice Chinoise là où la Justice Française ne peut guère faire plus que de prononcer des peines bidons avec sursis.

      Cordialement.

        katou Bonjour,
        Oui les manifestants à Hong Kong sont plus dans la retenue que les manifestants en France.

        Cordialement.

          • [supprimé]

          • Modifié

          @tirésias#4206767 Bonjour,
          La sémantique du collabo c'est bon pour le FN qui aimerait un troisième tour dans la rue avec l'aide de la France Insoumise. En France il n'y a pas eu un seul mort suite à 8 mois de manifestations.

          Cordialement.

          [supprimé] mac-le-givré#4206782 Bonjour,
          Non non ça c'est du pipeau. Le saccage à maintes reprises des Champs Elysées ( où mêmes les kiosques à journaux ont été saccagé ) tout cela est la faute de leurs auteurs réels. Il n'y a pas d'excuses à ce type de délinquance. Suite à de telles actions les forces de l'ordre ont du être fermes. Alors qu'à Hong Kong il n'y a pas ces scènes de destructions car les types savent qu'ils risquent lourds avec la Justice Chinoise là où la Justice Française ne peut guère faire plus que de prononcer des peines bidons avec sursis.

          Cordialement.

          Non ça c'est la propagande de charmant pour faire passer les GJ pour des bandits. Les fdo ont tapé sur les GJ et laissé faire les BB.
          C'est une propagande faite à la fois de calcul par consignes aux fdo et d'opportunité foireuse comme l'attaque de l'hopital...
          Et maintenant il appelle à la trêve et la réconciliation mais il risque d'avoir la révolution.

          merl1 A la différence de nos Gilets jaunes, la revendication quasiment unique (car elle détermine toutes les autres) des manifestants est simple : la démission de Carrie Lam, la femme désignée par Pékin et le PC, pour diriger l’ancienne colonie britannique. Ils demandent l’élection d’un nouveau gouverneur, mais cette fois au suffrage universel, à l’occidentale. Revendication facile à comprendre, facile à satisfaire, du moins techniquement, mais quasiment impossible dans un pays communiste. Cela irait à l’encontre de toutes les règles enseignées par Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao. C’est bien pourquoi on n’imagine pas que Xi Jinping, le nouveau Mao, fasse quelques concessions que ce soit, sur ce terrain, aux habitants de Hong Kong.

          NON.
          Vous n'avez aucune preuve....Laissez Marx et engels ainsi que Lénine en dehors de ça...
          Surtout que vous êtes un royco.... C'est juste de l’hypocrisie la plus révoltante.

            • [supprimé]

            • Modifié

            @mac-le-givré#4206829 Bonjour,
            Evidement tous les gilets jaunes ne sont pas des bandits mais assez souvent des lâches incapables de s'opposer aux actions des extrémistes par complicité passive. La répression en France a été plutôt molle du moins au début. Ce n'est qu'à partir du saccage de l'Arc de Triomphe que les forces de l'ordre sont devenues plus vigilantes.

            Cordialement.

              [supprimé] mac-le-givré#4206829 Bonjour,
              Evidement tous les gilets jaunes ne sont pas des bandits mais assez souvent des lâches incapables de s'opposer aux actions des extrémistes par complicité passive. La répression en France a été plutôt molle du moins au début. Ce n'est qu'à partir du saccage de l'Arc de Triomphe que les forces de l'ordre sont devenues plus vigilantes.

              Cordialement.

              Les FDO ont sur ordres ciblé les pacifistes et laissé faire les BB.
              On cherche d'ailleurs les BB condamnés. Justes des salariés attrapés au hasard pour l'exemple et condamnés plus lourdement que des criminels.

              Les "pro-démocratie" contre le "méchant gouvernement suppôt des dictateurs chinois", cela ressemble fortement à une ingérence américaine pour emmerder les chinois.
              Et ça a l'air de mieux prendre qu'au moyen orient avec l'opinion publique.

              [supprimé] Oui les manifestants à Hong Kong sont plus dans la retenue que les manifestants en France.

              Tu veux dire qu'à Hong Kong il n'y a pas de black bloc cad d'EG qui fait le bazar ?

                • [supprimé]

                • Modifié

                [supprimé] Evidement tous les gilets jaunes ne sont pas des bandits mais assez souvent des lâches incapables de s'opposer aux actions des extrémistes par complicité passive.

                L'extrême de nos jours c'est surtout le centre (l'extrême centre égocentré et égoïste, ex UMPS) qui monopolise quasi toutes les richesses sur 2 ou 3 déciles seulement et espère en même temps (ce qui est utopique) une société apaisée tout en haïssant le populisme des deux autres cotés (le peuple).

                Bref c'est le pompier pyromane et cupide, les haineux envers le petit peuple (donnant toujours plus aux riches tout en croyant (ou plutôt faisant croire cyniquement) que ça va ruisseler après sur les modestes ... chose qui n'arrive jamais).

                  Plariste-le-Revanite merl1 A la différence de nos Gilets jaunes, la revendication quasiment unique (car elle détermine toutes les autres) des manifestants est simple : la démission de Carrie Lam, la femme désignée par Pékin et le PC, pour diriger l’ancienne colonie britannique. Ils demandent l’élection d’un nouveau gouverneur, mais cette fois au suffrage universel, à l’occidentale. Revendication facile à comprendre, facile à satisfaire, du moins techniquement, mais quasiment impossible dans un pays communiste. Cela irait à l’encontre de toutes les règles enseignées par Marx, Engels, Lénine, Staline et Mao. C’est bien pourquoi on n’imagine pas que Xi Jinping, le nouveau Mao, fasse quelques concessions que ce soit, sur ce terrain, aux habitants de Hong Kong.

                  NON.
                  Vous n'avez aucune preuve....Laissez Marx et engels ainsi que Lénine en dehors de ça...

                  Quoi "NON" ? Veulent pas vivre sous le régime dictatorial "communiste" chinois, stou.

                  Plariste-le-Revanite Surtout que vous êtes un royco.... C'est juste de l’hypocrisie la plus révoltante.

                  What ? La royauté c'est la dictature ? Va falloir vous mettre à jour l'ami.....

                    merl1 Quoi "NON" ? Veulent pas vivre sous le régime dictatorial "communiste" chinois, stou.

                    Aloooooooooorrrrrssssssssss........... de 1 j'aime pas Mao..... La chine a toujours été ultra confucéenne.... Docilité face au père de la nation et toutiquanti....
                    Mais Xi-Jimping, c'est un produit de la bureaucratie chinoise, bureaucratie chinoise que mao a mis en place certes mais aussi combattu quand elle a commencé à prendre le pouvoir et entamer sa restauration capitaliste.

                    De deux Staline bien qu'ayant usé et abusé de la bureaucratie quand il était au sommet de sa gloire à en fin de vie tenté de démocratiser la Russie, sapant l’autorité de la bureaucratie (dont Khrouchtchev faisait parti...) et permettant la participation active des masses dans la gestion de l'état comme activité quotidienne ! Mais c'est pas passé la bureacratie étaient juste trop bien ancrée dans le PC.
                    Il y avait aussi l'abolition du parti unique...

                    Finalement, le parti unique c'est qu'on considérait qu'un peuple unie avait le même intérêt, les divergences au sein du parti sont tolérées et encouragé tant que ça reste dans la ligne du parti. C’est Lénine ça...

                    La dictature du prolétariat, c’est l'opposition à la dictature bourgeoise, le régime actuel. C'est la dictature de l'état au service de 80%/99% de la population au lieu d'être au services des 20/1% de la population.

                    Mais j'oubliais, le nombre est un tyran stupide selon vous.

                    merl1 What ? La royauté c'est la dictature ? Va falloir vous mettre à jour l'ami.....

                    **Dans le sens vulgaire un Tyran est un Roi qui gouverne avec violence & sans égard à la justice & aux loix. Dans le sens précis un Tyran est un particulier qui s’arroge l’autorité royale sans y avoir droit. C’est ainsi que les Grecs entendoient ce mot de Tyran : Ils le donnoient indifféremment aux bons & aux mauvais Princes dont l’autorité n’étoit pas légitime[2]. Ainsi Tyran & usurpateur sont deux mots parfaitement synonimes.

                    Pour donner différens noms à différentes choses, j’appelle Tyran l’usurpateur de l’autorité royale, & Despote l’usurpateur du pouvoir Souverain. Le Tyran est celui qui s’ingere contre les loix à gouverner selon les loix ; le Despote est celui qui se met au dessus des loix-mêmes. Ainsi le Tyran peut n’être pas Despote, mais le Despote est toujours Tyran.**

                    Après il y a la définition de la dictature dans le livre IV, mais c'est surtout un description du poste qui était à la république romaine en cas d'extrême urgence et qui durait 6 mois...

                    **L’inflexibilité des loix, qui les empêche de se plier aux événemens, peut en certains cas les rendre pernicieuses, & causer par elles la perte de l’Etat dans sa crise. L’ordre & la lenteur des formes demandent un espace de tems que les circonstances refusent quelquefois. Il peut se présenter mille cas auxquels le Législateur n’a point pourvu, & c’est une prévoyance très-nécessaire de sentir qu’on ne peut tout prévoir.

                    Il ne faut donc pas vouloir affermir les institutions politiques jusqu’à s’ôter le pouvoir d’en suspendre l’effet. Sparte elle-même a laissé dormir ses loix.

                    Mais il n’y a que les plus grands dangers qui puissent balancer celui d’altérer l’ordre public, & l’on ne doit jamais arrêter le pouvoir sacré des loix que quand il s’agit du salut de la patrie. Dans ces cas rares & manifestes on pourvoit à la sûreté publique par un acte particulier qui en remet la charge au plus digne. Cette commission peut se donner de deux manieres selon l’espece du danger.

                    Si pour y remédier il suffit d’augmenter l’activité du gouvernement, on le concentre dans un ou deux de ses membres ; Ainsi ce n’est pas l’autorité des loix qu’on altere mais seulement la forme de leur administration. Que si le péril est tel que l’appareil des loix soit un obstacle à s’en garantir, alors on nomme un chef suprême qui fasse taire toutes les loix & suspende un moment l’autorité Souveraine ; en pareil cas la volonté générale n’est pas douteuse, & il est évident que la premiere intention du peuple est que l’Etat ne périsse pas. De cette maniere la suspension de l’autorité législative ne l’abolit point ; le magistrat qui la fait taire ne peut la faire parler, il la domine sans pouvoir la représenter ; il peut tout faire, excepté des loix.

                    Le premier moyen s’employoit par le Sénat Romain quand il chargeoit les Consuls par une formule consacrée de pourvoir au salut de la République ; le second avoit lieu quand un des deux Consuls nommoit un Dictateur[1] ; usage dont Albe avoit donné l’exemple à Rome.

                    Dans les commencemens de la République on eut très souvent recours à la Dictature, parce que l’Etat n’avoit pas encore une assiette assez fixe pour pouvoir se soutenir par la seule force de sa constitution. Les mœurs rendant alors superflues bien des précautions qui eussent été nécessaires dans un autre tems, on ne craignoit ni qu’un Dictateur abusât de son autorité, ni qu’il tentât de la garder au delà du terme. Il sembloit, au contraire, qu’un si grand pouvoir fut à charge à celui qui en étoit revêtu, tant il se hâtoit de s’en défaire ; comme si c’eut été un poste trop pénible & trop périlleux de tenir la place des loix !

                    Aussi n’est-ce pas le danger de l’abus mais celui de l’avilissement qui me fait blâmer l’usage indiscret de cette suprême magistrature dans les premiers tems. Car tandis qu’on la prodigoit à des Elections, à des Dédicaces, à des choses de pure formalité, il étoit à craindre qu’elle ne devint moins redoutable au besoin, & qu’on ne s’accoutumât à regarder comme un vain titre celui qu’on n’employoit qu’à de vaines cérémonies.

                    Vers la fin de la République, les Romains, devenus plus circonspects, ménagerent la Dictature avec aussi peu de raison qu’ils l’avoient prodiguée autrefois. Il étoit aisé de voir que leur crainte étoit mal fondée, que la foiblesse de la capitale faisoit alors sa sûreté contre les Magistrats qu’elle avoit dans son sein, qu’un Dictateur pouvoit en certains cas défendre la liberté publique sans jamais y pouvoir attenter, & que les fers de Rome ne seroient point forgés dans Rome même, mais dans ses armées : le peu de résistance que firent Marius à Sylla, & Pompée à César, montra bien ce qu’on pouvoit attendre de l’autorité du dedans contre la force du dehors.

                    Cette erreur leur fit faire de grandes fautes. Telle, par exemple, fut celle de n’avoir pas nommé un Dictateur dans l’affaire de Catilina ; car comme il n’étoit question que du dedans de la ville, & tout au plus, de quelque province d’Italie, avec l’autorité sans bornes que les Loix donnoient au Dictateur il eut facilement dissipé la conjuration, qui ne fut étouffée que par un concours d’heureux hazards que jamais la prudence humaine ne devoit attendre.

                    Au lieu de cela, le Sénat se contenta de remettre tout son pouvoir aux Consuls ; d’où il arriva que Ciceron, pour agir efficacement, fut contraint de passer ce pouvoir dans un point capital, & que, si les premiers transports de joye firent approuver sa conduite, ce fut avec justice que dans la suite on lui demanda compte du sang des Citoyens versé contre les loix ; reproche qu’on n’eut pu faire à un Dictateur. Mais l’éloquence du Consul entraîna tout ; & lui-même, quoique Romain, aimant mieux sa gloire que sa patrie, ne cherchoit pas tant le moyen le plus légitime & le plus sûr de sauver l’Etat, que celui d’avoir tout l’honneur de cette affaire[2]. Aussi fut-il honoré justement comme libérateur de Rome, & justement puni comme infracteur des loix. Quelque brillant qu’ait été son rappel, il est certain que ce fut une grace.

                    Au reste, de quelque maniere que cette importante commission soit conférée, il importe d’en fixer la durée à un terme très court qui jamais ne puisse être prolongé ; dans les crises qui la font établir l’Etat est bientôt détruit ou sauvé, &, passé le besoin pressant, la Dictature devient tirannique ou vaine. A Rome les Dictateurs ne l’étant que pour six mois, la plupart abdiquerent avant ce terme. Si le terme eut été plus long, peut-être eussent-ils été tentés de le prolonger encore, comme firent les Décemvirs celui d’une année. Le Dictateur n’avoit que le tems de pourvoir au besoin qui l’avoit fait élire, il n’avoit pas celui de songer à d’autres projets.**

                      Plariste-le-Revanite

                      On sait l’importance qu’a ce label “démocratique” dans le monde moderne, on sait que dans l’idéologie officielle il est synonyme de liberté. Mais on sait aussi que c’est derrière lui que se sont cachés Staline, l’Amérique d’Hiroshima et de Nagasaki, les « Républiques démocratiques » qui, en extrême Orient, en Afrique ou en Europe de l’Est ont ruiné de nombreux pays. On sait aussi que partout où il y a démocratie, il y a réduction du champ de libertés concrètes. La monarchie n’étant pas un régime où l’on considère le peuple, en tant que tel, désorganisé, comme le détenteur des bonnes réponses à toutes les questions sur lesquelles on s’interroge, ne se targuera pas de ce label “démocratique”. Cela n’empêchera pas que les citoyens se feront entendre et discuteront dans les groupes dans lesquels ils vivent et travaillent ; et la monarchie ne gouvernera pas sans le consentement populaire. Mais il s’agira d’un consentement populaire organisé et non d’un consentement populaire atomisé.

                      « La monarchie c’est l’institution qui échappe à la compétition du pouvoir et donc à la volonté de puissance. »
                      Maurice Clavel, philosophe

                        Plariste-le-Revanite merl1 Définissez démocratique?

                        "La démocratie est le gouvernement du nombre.

                        Et, dès lors, il n'y a pas de démocratie, il n'y en a jamais eu; nulle part, en aucun temps, n'a pu exister le gouvernement de tout le monde par tout le monde.

                        On appelle encore démocratie l'état social démocratique - un état égalitaire de la société dans lequel les différences de classes seraient inexistantes, ou censées abolies.

                        On appelle enfin démocratique un ensemble d'idées et un corps d'institutions ou de lois, tendant soit à l'impossible gouvernement du nombre, soit au chimérique état égalitaire de la société.

                        Notre République est démocratique en ce sens qu'elle a la démocratie pour idée directrice et pour fin, lointaine ou prochaine. Elle tend ainsi et ne peut tendre qu'à niveler le pays et à le dissoudre.

                        Chemin faisant, elle l'abrutit.

                        La démocratie n'est pas un fait. La démocratie est une idée. Cette idée inspire des lois. Et ces lois et ces institutions se révèlent de jour en jour plus désastreuses, destructives et ruineuses, plus hostiles aux tendances naturelles des moeurs héréditaires et des coutumes d'un grand peuple, au jeu spontané des intérêts et au développement du progrès. Pourquoi ? Parce que l'idée démocratique est fausse, en ce qu'elle est en désaccord avec la nature. Parce que l'idée démocratique est mauvaise en ce qu'elle soumet constamment le meilleur au pire, le supérieur à l'inférieur : au nombre la qualité, c'est-à-dire la compétence et l'aptitude.

                        Les défenseurs de la démocratie, ceux qui ne manquent point tout à fait de sens et d'intelligence, sont des mystiques : leur opinion ne se soutient que par un mélange de rêveries et d'impulsions véritablement subjectives. Ni l'histoire des hommes, ni l'étude de leur nature ne permettent d'adhérer au démocratisme, comme à un principe supérieur.

                        Si je croyais que le principe politique qui exclut des sociétés prospères ou seulement viables le régime démocratique, si je croyais que l'axiome, la démocratie, c'est la mort, datait seulement de deux siècles, ou quatre, ou de dix, je n'y aurais qu'une confiance assez relative. Mais le fait est qu'il est beaucoup plus ancien. Cela est contemporain de la première forme du premier couple humain qui ait laissé son vestige apparent. Et cela est plus ancien encore. La nature des choses a fait de l'inégalité la condition même de la vie, de l'ordre, du progrès.

                        Quand un atome aventureux se précipita sur deux autres, se les assujettit ( le tyran !), et cria : je veux deux, et chacun de vous ne vaut qu'un, mais de la combinaison où je vous emploie, vont naître des réalités nouvelles et des biens nouveaux pour nous trois ! Ce jour-là, au mépris de la stable, morte et froide égalité numérique, un premier pas fut fait dans la haute contexture du monde, dans son progrès, mais, par là même, dans une voie d'aristocratie.

                        Tout ce qui réussit, tout ce qui ne demeure pas dans un chaos de suspension et d'indécision, tout équilibré un peu réel, toute paix un peu prolongée et, en politique, tout état de non-anarchie, tout ce qui ne ressemble pas à la vie politique des Français du siècle passé et aussi du temps où nous sommes, tout bonheur solide et tout succès durable révèle à l'analyse ou raconte à l'histoire une période de lutte, lutte guerrière ou pacifique, lutte généreuse ou furieuse, mais terminée, mais couronnée par l'établissement en quelque sorte naturel des supériorités et des infériorités légitimes. Le Soleil s'éteindra avant qu'il ait cessé d'en être de la sorte."

                        CM