https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-07-13/the-black-hole-engulfing-the-world-s-bond-markets-quicktake Les oligations sont des titres de crédit échangeables sur les marchés. Les gouvernement et les grandes entreprises en émettent pour répondre à leurs gros besoins de financement (trop gros ou risqués pour une seule banque). En substance, un quart de ces créanciers paient pour preter de l'argent. (16 trillions, soit 8 fois la dette française) Pourquoi font-ils cela ? Parce qu'ils s'attendent à ce que l'économie connaissent une récession et donc une déflation. Et malheureusement tout cela est la poursuite d'une tendance mondiale installée depuis plus de vingt ans et qui ne cesse d'aller en aggravant, avec une inflation quasi-nulle quand tout va bien, et une déflation accrue en temps de crise. Ce n'est donc pas quelque chose qui pourra être guéri sans remèdes radicaux. Or aujourd'hui le problème reste incompris, les solutions absentes, et la volonté politique nulle. Est-ce grave ? La déflation, comme l'inflation, a tendance à s'emballer toute seule : en déflation les dettes sont de plus en plus dures à repayer chaque année, il y a de plus en plus de défauts de paiement, les revenus des entreprises s'effondrent, les investissements sont repoussés, etc. Si la déflation n'est pas contrôlée à temps (ce qui semble impossible dans le cadre institutionnel européen actuel), elle peut mener une économie riche à la ruine en une ou deux années. Voilà donc pourquoi vous devriez vous habituer au mot des prochaines années 20 : déflation .

france2100 Or aujourd'hui le problème reste incompris, les solutions absentes, et la volonté politique nulle. ... C'est parfaitement compris ... dans un jeu a somme nulle (les déficits des uns sont les fonds "souverains" des autres), il y a ceux qui prêtent et ceux qui empruntent ... et comme les richesses sont de plus en plus mal réparties (concentrées), ceux qui n'ont rien ne sont plus solvables et pour ceux qui ont tout ce n'est plus rentable ... la solution, redistribuer le jeu pour répartir/redistribuer les richesses et contrôler les démographies (plus il y a de monde, moins il y a de riz Bio.) ... bref il faut réguler, gouverner c'est prévoir.

Bonjour, Gonfler artificiellement l'investissement à chaque rumeur de récession par des baisses de taux est une très mauvaise approche, mais la plus indolore. Ce n'est pas la déflation qui menace mais dans une situation où en Europe la croissance est faible le risque avec l'injection massive de liquidités est l'inflation. Des titres en surnombre qui ne valent plus rien. Une monnaie qui chute par rapport à l'ensemble des autres devises. L'Europe s'est enfoncée dans la politique du QE alors les USA en sont vite sortis avec raison. Cordialement.

[supprimé] mais la plus indolore. ... La plus indolore c'est de prendre l'argent à ceux qui en ont trop dans un jeu a somme nulle (trop, car pour être en mesure d'en prêter/d'en investir dans des proportions démesurées, c'est forcement que l'on a suffisement de restes à vivre par ailleurs)

[supprimé] Bonjour, Ben non ce n'est pas un jeu à somme nulle. Une chute des valeurs boursières ne concernent pas uniquement ceux qui ont des titres. C'est beaucoup profond ce type de crise. Remarquez on est plus proche de l'inflation que de la déflation dans la mesure où il n'y a pas de gain de pouvoir d'achat se déduisant d'une baisse des prix. C'est cela la déflation. Par contre l'augmentation du coût des matières premières, l'augmentation de l'immobilier liée l'augmentation du nombre de riches et la limitation des surfaces de standing, l'augmentation du niveau d'investissement pour un rapport parfois à la baisse ... Tout cela converge à une très forte augmentation des prix très proche de l'inflation avec laquelle la BCE joue, alors que les USA ont mis des barrières financières à ce processus. Cordialement.

[supprimé] Ben non ce n'est pas un jeu à somme nulle ... Ben si sinon c'est tricher ... et adieu la confiance au système. (le processus: si tu me prêtes 100 je te dois 100 (plus éventuellement les intérêts) ... sinon c'est tricher.)

[supprimé] Bonjour, Vous raisonnez de manière naïve comme si le monde économique s'expliquait par la morale Catholique. La situation en France a une explication plus plausible dans la médiocrité de ses résultats. Pendant des décennies la politique économique de la France a reposé sur un pilier constitué de l'endettement, de l'inflation et de la reprise de la croissance. L'Etat s'endette sur les marchés financiers en se disant que l'inflation va compenser l'endettement le tout avec la supposition inébranlable que la croissance va croître. Ce schéma a échoué de manière systématique pendant des années. Pire encore avec la venue de l'Euro la cartouche inflation ne pouvait même plus perdurer, et pourtant aucune leçon ne fut tirée de ces échecs. Le résultat est un endettement massif qui bloque l'Etat de ses capacités de relance. Le tout dans une situation intenable de déficits commerciaux prolongés. Avec une telle situation c'est même miraculeux et sans doute grâce à l'UE que tous ces pays mauvais gestionnaires arrivent encore à tenir debout malgré un lourd passé de mauvais choix dictés par le souci de ne pas faire de vagues. Ceci étant on peut considérer la politique monétaire de la BCE comme étant essentiellement au service des états endettés et pas tant au service de la recherche de la croissance. Toute ces fameuses menaces de déflation ne sont que des canulars pour prolonger une politique monétaire chargée de maintenir les canards boiteux dans la barque Européenne. Cordialement.

[supprimé] Il y a 1% d'inflation en UE, la BCE avoue son impuissance à faire grimper ce taux aux 2% qu'elle visait, et l'Allemagne est en récession. Mais le risque c'est l'inflation ?! Non : imprimer des billets à la pelle comme nous le faisons en Europe aurait effectivement dû faire monter l'inflation. Mais le fait est que ça ne monte pas. Et c'est cela qui devrait vous foutre la trouille !

[supprimé] Cela fait des millénaires que des gens prêtent en s'enrichissant, des siècles que nous sommes dans un système capitaliste, et ça n'a pas empêché le monde de s'enrichir tout ce temps. Ca l'a sans doute même facilité ! Donc votre explication est logiquement fausse ou insuffisante. En revanche la concentration du revenu (pas du patrimoine à la valeur virtuel) joue sans doute un rôle. Mais cela semble plutôt être une cause secondaire (une conséquence qui amplifie le problème). Mais qui le sait ? Enfin vous parlez de répartition du patrimoine, mais qu'allez-vous répartir ? Les maisons qui sont davantage aux mains de leurs occupants qu'autrefois (55%) ? Les entreprises que nos particuliers revendront aux actionnaires étrangers (faute d'actionnaires français) ? Ou bien des titres financiers dont la valeur repose sur le système que vous voulez détruire ? Répartir donnerait sans doute un coup de pouce temporaire (en admettant qu'on y parvienne), mais ça ne résoudrait pas le problème de fond qui a créé cette situation.

france2100 Bonjour, En France l'inflation est proche de 2%. Il n'y a pas en France de gain de pouvoir d'achat lié à la baisse des prix comme dans la déflation. Une baisse de croissance ou une croissance faible ce n'est pas de la déflation. De plus avec l'Euro l'identification de l'inflation est rendue difficile à cause de la monnaie unique. Les prix peuvent fortement augmenter dans la zone Euro sans que l'on en détecte de l'inflation au sens strict. C'est là un problème d'élasticité d'appréciation des situations. Du moins en France on assiste à une augmentation des prix et non pas d'une baisse des prix due à baisse de l'activité. Parfois c'est un effet pervers qui a lieu c'est à dire qu'avec une baisse de l'activité il y a compensation par une hausse des prix pour maintenir les marges. Mais pour l'instant la fameuse déflation tient plutôt de l'invention de la BCE pour maintenir sa politique monétaire accommodante pour les états endettés de l'UE. Cordialement.

france2100 Bonjour, La donne est nouvelle avec l'Euro ( qui au passage était une monnaie pour lutter contre l'inflation ). Dans l'UE avec l'Euro les prix peuvent fortement augmenter sans qu'il n'y ait d'inflation. Ceci étant les prix augmentent, de l'énergie, de l'immobilier, des services, et même de l'or. Cordialement.

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Un quart des obligations mondiales ont désormais un rendement négatif

[supprimé]

Voilà une bonne occasion d'apurer notre dette , il suffit d'emprunter 2200 milliards à taux négatif , on rembourse nos créanciers , et en plus on récupère du pognon .

jipi

Ce sont les intérêts qui sont à taux négatif, pas le capital... Mais sur le principe, effectivement, on gagne de l'argent en empruntant.

[supprimé]

jipi

Pour l'instant nous remboursons les intérêts , avec mon idée , nous rembourserons que le capital . A raison de 100 milliards par an , dans 22 ans on n' en parle plus , c'est la durée d'un crédit immobilier .

Plariste-le-Revanite

[supprimé] Moi c'est simple on rembourse pas, on fait juste un petite opération mathématique qui transforme les dettes en argent.

[supprimé]

[supprimé] Pour l'instant nous remboursons les intérêts , avec mon idée , nous rembourserons que le capital . A raison de 100 milliards par an , dans 22 ans on n' en parle plus , c'est la durée d'un crédit immobilier .

... Avec des intérêts de la dette négatifs, on remboursera moins que le capital prêté. C'est une façon d'effacer un peu la dette.

Plariste-le-Revanite

Quantitative easing !

jipi

Le rapport entre le quantitative easing et les taux négatifs ?

Plariste-le-Revanite

[supprimé] Regardes mes deux vidéos tu verras........ Au moins la première, comment pourrais-tu comprendre ce qu'est l'économie si tu ne comprends pas ce qu’est l’argent?

jipi

Plariste-le-Revanite Regardes mes deux vidéos tu verras........ Au moins la première, comment pourrais-tu comprendre ce qu'est l'économie si tu ne comprends pas ce qu’est l’argent?

Comment j'étais certain que tu me renverrais à tes vidéos sans la moindre tentative d'embryon d'explication de ta part...

[supprimé]

Plariste-le-Revanite Moi c'est simple on rembourse pas, on fait juste un petite opération mathématique qui transforme les dettes en argent.

C'est ce qui arrive en général ... mais en dernier recourt (qu'après le début d'une guerre).
Pour l'instant, avec trop de richesse d'un coté, et pas assez de solvabilité pour le plus grand nombre, la situation pour le plus grand nombre est celle d'un esclavagisme systémique.

Plariste-le-Revanite

[supprimé] La guerre on nous la mène en permanence, ça sera l'une de notre première riposte d'envergure contre la 'argent dette.

Plariste-le-Revanite

jipi Ce qui ce fait c'est juste du quantitative easing. La première c'est des petits rappelles pour les nulls.....

La seconde est plus en relation avec le sujet.

jipi

Plariste-le-Revanite Ce qui ce fait c'est juste du quantitative easing. La première c'est des petits rappelles pour les nulls.....

La seconde est plus en relation avec le sujet.

Cf réponse précédente. C'est au sujet ou aux vidéos que tu ne bites rien ?

Plariste-le-Revanite

[supprimé] Poison mortel à pris négatif, pour payer partiellement la cure !

[supprimé]

Plariste-le-Revanite Poison mortel à pris négatif, pour payer partiellement la cure !

... Ou médicament partiel, pour voir le verre à moitié plein.
Le problème est le processus (de répartition des richesses, en amont c'est mieux qu'en aval)

Plariste-le-Revanite

[supprimé] La dette c'est le poison.

[supprimé]

Plariste-le-Revanite La dette c'est le poison.

Un verre de dette ça va, trois verres bonjour les dégâts. (surtout lorsque la dose des trois verres est entretenue pour faciliter la servitude "volontaire" du plus grand nombre ) ...

C'est la "solution" retenue de l'extrême centre égocentré (théorie fumeuse du ruissellement ou du premier de cordée).

[supprimé]

Bonjour,

Avec les taux négatifs tout le monde gagne à emprunter. Le montant total de l'endettement explose dans l'euphorie et le résultat c'est une forte inflation. Mais si on suit le raisonnement de Asselineau en fait il n'y aurait plus d'économie réelle donc dans ce cas l'explosion de l'endettement mènerait au contraire à une déflation.
Perso je suis plus proche de la première hypothèse.

Mais une chose surprend c'est au niveau des actions d'entreprises on assiste à une négation de tous les indices de récession ou tout simplement de ralentissement de l'activité. Ca monte même quand ça baisse. Etonnant, hein ? Par contre le cours de l'or est en hausse depuis un an ce qui signifie des stratégies de repli ce qui contredit l'euphorie des titres. On ne sait plus sur quel pied danser, Albert.

Cordialement.

[supprimé]

Je vois bien un Brexit sans accord déclencher une crise mondiale.

[supprimé]

@haaaǃǃǃ#4199580 Bonjour,
Le Brexit c'est un coup dur pour l'UE. L'Angleterre était la deuxième puissance économique derrière l'Allemagne. L' Europe a perdu une pièce maîtresse. L'Europe est un joueur d'échec qui vient de perdre une tour sans contrepartie. Un pion ça passe, mais une tour ça fait mal ... Avec en plus les teutons qui piquent du nez. Ca va mal, Albert.

Cordialement.

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