et voilà c'est le contribuable qui va payer la taxe de AMAZON allez commandez sur AMAZON et remplissez les poches de BERCY , cette taxe devait être payée par AMAZON quil'a ho nteusement déviée vers le consommateurs final donc vous les francouilles...........REVOIS TON SYSTEME LE MAIRE comme je vois va falloir y aller avec le baton avec ces requins américains ....ANTICIPER !!! il faut donc obliger AMAZON d'avoir un siège à Paris pour prélever l'impôt au risque de couper son site !c'est comme ça que font les chinois ! et avec ALI BABA et les autres GAFAS la mme chose SVP ils éludent l'impôt tout en volant le consommateur !
Taxe GAFA : Amazon fera payer les consommateurs français
Nicolas Gary - 02.08.2019Edition - Economie - taxe France GAFA - Amazon frais ventes - Bruno Le Maire
Elle devait rééquilibrer la concurrence entre les plateformes en ligne et remettre les GAFAM dans le droit chemin. Mais de fait, Amazon est le premier à dégainer sa rispote contre la loi de Bruno Le Maire. Ce sont les clients qui paieront la taxe sur les services numériques. À compter du 1er octobre, 3 % de majoration seront appliqués.
Opération boule de cristal...
L’ASIC n’y croyait pas une seconde, et à raison. Elle citait d’ailleurs le rapport de la députée Bénédicte Peyrol pour qui « il n’est pas impossible (et cela risque même d’être probable) que les entreprises acquittant la taxe sur les services numériques répercutent son coût sur les clients, faisant finalement peser sur eux la charge nouvelle ».
Et l’ASIC de conclure avec un certain sens de la prémonition : « Le coût de la taxe sera ainsi relié aux consommateurs français. » Rappelons qu’à la tête de l’ASIC on retrouve Giuseppe de Martino, secrétaire général de Dailymotion, et Pierre Kosciusko-Morizet, président-directeur général du Groupe PriceMinister. Et Amazon s’y retrouve également.
Mais qu’importe : Amazon annonce la couleur, en expliquant pédagogiquement que ce n’est pas de sa faute, et qu’il faudra bien répercuter sur le client cette taxe de 3 %. « Par exemple, pour un article pour lequel les frais de vente sont actuellement de 15,00 %, vous devrez payer des frais de 15,45 % à compter du 1er octobre 2019. »
Toute une page a été montée pour détailler — bien clairement — le pourquoi du comment. Les frais de vente découlent d’un calcul savant opéré par Amazon, en fonction des produits : le livre, par exemple, se voit appliquer des frais de 15 % quand l’informatique est à 7 % ou 12 % pour les accessoires informatiques.
La concurrence sera plus dure, mais c'est la loi
Or, si pour le moment, cette hausse de 3 % est appliquée aux produits vendus sur Amazon.fr, la société affirme à Next Inpact qu’elle ne saurait encaisser une taxe reposant sur le chiffre d’affaires. Et d’ajouter : « Nous reconnaissons que cela pourrait mettre les petites entreprises françaises en position de désavantage concurrentiel par rapport à leurs homologues d’autres pays, et nous en avons, comme de nombreux autres acteurs, averti les autorités. »
Avec pour conséquence, à terme, que les vendeurs de la marketplace appliqueront peut-être cette hausse de prix. Amazon s’y attend, en se frottant les mains : l’affaire est entendue, Bruno Le Maire, pour la rentrée, sera tenu pour responsable de la perte de pouvoir d’achat des Français.
Adoptée en première lecture à l’Assemblée, la taxe GAFAM se paiera en plus le luxe d’une rétroactivité à compter du 1er janvier 2019. Immédiatement, les États-Unis avaient ouvert une procédure d’enquête pour contester cette taxation, qui touche évidemment des entreprises américaines en priorité.
Quand la France légifère fort et à travers
« Cette virevolte, c’est la marque de fabrique d’Amazon », grince un libraire en ligne. « Ils nous avaient déjà fait le coup, quand en 2014 fut adoptée la loin sur les frais de port. Alors que tout le monde pensait qu’elle parviendrait à rectifier la concurrence entre la librairie et Amazon, ils l’avaient contournée aussi facilement qu’on vole sa sucette à un bébé. »
En effet, la loi du 8 juillet 2014 devait interdire le cumul de la gratuité des frais de port avec la remise de 5 % applicable pour le livre. Sauf qu’Amazon avait rapidement réagi, en instaurant des frais de port à 1 centime. Et quatre ans plus tard, le bilan de la loi anti-Amazon avait démontré que le texte n’avait en fin de compte eu que très peu d’effets.
source
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/taxe-gafa-amazon-fera-payer-les-consommateurs-francais/96154