[supprimé]
Cela change sur le plan juridique en ce que Génération Identitaire ne peut plus ester en Justice. Ce qui, selon leurs buts réels, officiels ou dissimulés, peut présenter certains inconvénients pour eux.
En outre reprendre leurs activités sous le même nom serait assimilable, en Droit, à une reconstitution de ligue dissoute. Ce qui juridiquement peut coûter cher selon la dureté des dents du pouvoir civil.
Généralement les organismes frappés de dissolution forcée se contentent de poursuivre leurs activités sous un autre nom d’Association. Il appartient alors à la Justice de prouver les faits pour faire retomber l’association pour reconstitution d’organisme interdit.
Mais le Droit absolu d’Association si le but social en est licite, est prévu dans la Constitution. Et une association, c’est-à-dire un accord entre au minimum deux individus dans le but de poursuivre un objectif commun, n’est pas obligée de se déclarer comme association. Il s’agit alors d’une association de fait, sans obligation de déclaration d’existence. Mais fonctionnant tout à fait normalement si ses animateurs en décident ainsi.
La seule véritable différence est que l’association de fait ne peut pas ester en Justice, contrairement à une association déclarée.