[supprimé]
Nos analyses sont à l'opposé l'une de l'autre : pour vous la morale suintante des médias n'est qu'un déguisement cachant une stratégie pécunière établie par le patron.
Tout au contraire le moteur de ce que sont les médias aujourd'hui est bien la mutation elle-même des journalistes en curetons fanatisés et en activistes politiques forcenés.
Notre ère est incompréhensible si vous faites une lecture stricterment financière du pouvoir. Ce n'est qu'en le voyant comme une cléricature qu'apparaît une cohérence.
Quant au libéralisme des journalistes, il est simplement le résultat de deux choses :
- La tenaille terrible issue d'une mondialisation devenue indispensable (du fait de la sophistication de la technique) et de ce qu'elle annihile inévitablement la souveraineté nationale en poussant à une compétition destructrice.
- La défaite des idées de gauche à l'aune de leur mise en pratique, de l'URSS à Mitterrand et l'absence de véritable proposition alternative en réponse au problème précédent.