Salvini autorise le débarquement de 10 migrants: accueillis à Lampedusa
Dix des 53 migrants à bord du Sea Watch, qui se trouve à la limite des eaux territoriales italiennes, vont débarquer sous peu à Lampedusa. Le débarquement aurait été autorisé pour 10 d’entre eux car ils nécessitent une prise en charge médicale. Il s’agit de 3 mineurs, 3 femmes dont deux sont enceintes, deux accompagnateurs et deux hommes malades. L’autorisation de débarquer à été concédée par le ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini. Les migrants seront transférés vers Lampedusa sur un patrouilleur de la garde côtière…
La Sicilia
Salvini « Je viens de signer l’interdiction d’entrée, de transit et de stationnement du navire Sea Watch 3 dans les eaux italiennes, comme prévu par le Nouveau Décret Sécurité… Stop aux complices des passeurs et des trafiquants »
« … L’Italie ne se fera pas dicter les lois sur l’immigration par une ONG allemande qui utilise un bateau hollandais hors-la-loi. Qu’ils n’espèrent pas s’en tirer comme ça ».
Matteo Salvini réitère bille en tête ses accusations contre le Sea Watch qui se trouve depuis 24 heures à la limite des eaux territoriales italiennes, à une quinzaine de milles de Lampedusa, après avoir refusé le port « sûr » de Tripoli offert par les autorités libyennes […]. Et le ministre de l’Intérieur a trouvé un appui en la personne du Premier ministre Conte qui, depuis Malte où il participe au sommet des pays du sud de l’Europe [Med7], demande « la plus grande transparence de la part des ONG« , soulignant que les garde-côtes libyens « ont déjà pratiqué plusieurs interventions« .
La situation reste donc pour l’heure dans l’impasse, aussi parce que l’unique certitude à ce stade est que les 52 migrants secourus mardi à 47 milles marins des côtes africaines ne retourneront pas en Libye. C’est d’une part l’ONG qui le dit, affirmant que « dans un pays en guerre, il n’y a pas de port sûr« , et exhibant à son bord deux banderoles « open ports, open hearts » [ports ouverts, cœurs ouverts]. Mais c’est aussi l’avertissement qui est venu de l’UE, d’éviter ce qui serait de fait un refoulement collectif. « Tous les navires battant drapeau européen sont tenus de respecter le droit international et le droit de la Recherche et du Sauvetage en mer, qui inclut l’obligation de transporter les personnes vers un lieu ou un port sûr. Et la Commission a toujours dit que ces conditions n’étaient pas réunies en Libye« , souligne un porte-parole de la Commission, rappelant toutefois que Bruxelles n’est pas compétente pour dire où un navire devrait débarquer des migrants.
source
https://www.fdesouche.com/1223191-italie-bras-de-fer-entre-salvini-et-le-bateau-de-long-allemande-sea-watch-52-migrants-a-bord#