Majid Oukacha :
"Je me bats pour essayer de convaincre le maximum de mes compatriotes que l’islam ne pourra vraisemblablement pas faire ici en France ce qu’il n’a jamais su faire partout ailleurs. Cette fatalité idéologique, j’y ai cru durant les 18 premières années de ma vie. J’en connais un minimum les failles, les limites, et j’ai souhaité dépoussiérer l’analyse critique de cette croyance loin des raisonnements circulaires dans lesquels se complaisent la plupart de ses adeptes. Si demain la France venait à être peuplée d’une majorité de gens persuadés que le livre misogyne, liberticide et violent qu’est le Coran est un livre divin, juste et salutaire, alors notre société sera comme toutes ces autres sociétés islamiques que l’on trouve à travers le monde : une société où la différence est combattue, où le doute est diabolisé et où le respect de la pluralité des opinions est considéré comme un outil dangereux qui mènerait inéluctablement au blasphème. La prise de conscience intellectuelle et collective qui doit guider l’action politique de nos gouvernants est un prérequis essentiel dans la lutte contre l’islamisation de la France. En ce sens, je considère que mon travail critique vis-à-vis de mon ancienne religion est d’une certaine manière une responsabilité politique avant même d’être un simple loisir philosophique."