quoikicause
Koikicause, en écrivant que les traitement et la nature de la maladie d’Alzheimer « sont incontestés par les vrais spécialistes », tu montres simplement que tu ne sais rien de cette maladie, ni de ce qu’elle est réellement.
Les éléments principaux du cerveau, les neurones et les synapses, ont la particularité de se renouveler lorsqu’ils sont endommagés ou détruits. Et de se renouveler. Ce qui permet au cerveau de bénéficier d’une plasticité certaine. Mais seulement durant la première partie de l’existence. Lorsque l’organisme a vieilli, tous les tissus des organes sont altérés et plus ou moins usés. Il en est de même évidemment des tissus cérébraux.
Le vieillissement de ces tissus et leur réaction au vieillissement est variable selon les individus, pour une simple question d’idiosyncrasie, de réaction personnelle de chacun aux éléments physiologiques endogènes ou exogènes. Devant le même phénomène nous réagissons tous d’une manière différente.
De manière tout à fait normale les neurones et les synapses qui ont atteint leur point de « vieillesse » maximum, meurent. Et le cerveau, selon l’emplacement des neurones et des synapses morts, perd une fraction de ses facultés. De ses capacités de mémoire. En dehors de toute pathologie, la mémoire s’atténue lentement, d’abord la mémoire immédiate, puis la mémoire en général. C’est vrai pour tout le monde, même si selon les individus la réaction au vieillissement est variable. Idiosyncrasie classique. Mais nous ne connaissons aucun produit allopathique, aucun traitement médicamenteux, capable d’enrayer le phénomène, à fortiori à le ralentir ou de le faire disparaître. Seule l’activité cérébrale volontaire du patient peut freiner le phénomène, mais pas l’arrêter.
En dehors des médecins stipendiés par les labos pour les aider à faire passer leur pub, et pour obtenir des Autorisations de Mise sur le Marché, tu ne trouveras aucun spécialiste, aucun chercheur, aucune étude médicale reconnue comme telle, qui se hasarderait à prétende le contraire. Aucune.
Les laboratoires pharmaceutiques, en permanence à l’affut d’un prétexte pour inventer une nouvelle spécialité, une nouvelle molécule, ou une nouvelle indication capable d’accentuer les ventes de l’un de leurs produits, ont eu une idée de génie. Faire de cette lente diminution de la mémoire inévitable une pathologie à part entière, une maladie stricto sensu, justifiant la fabrication, et donc la vente, de nouveaux médicaments. Ou le plus souvent d’anciennes molécules bien connues, mais juste bricolées un peu pour pouvoir les prétendre nouvelles. Et obtenir leur remboursement par la Sécu. Pour cela il faut leur attribuer des vertus sur la perte de mémoire. Ils ont donc inventé la « maladie d’Alzheimer », simplement en récupérant un nom de pathologie et en l’utilisant pour rebaptiser une disposition normale de l’organisme. La maladie d’Alzheimer n’est que la propension normale de l’organisme au vieillissement, appliqué au cerveau et à la mémoire. Et aucun traitement, aucune molécule, aucun produit allopathique, aucun médicament, strictement aucun, n’a une action quelconque sur ce vieillissement et sur les effets de cette « maladie d’Alzheimer ».
Contrairement à ce que tu écris, aucun « vrai spécialiste » ne se hasarderait à prétendre le contraire. Il n’existe à ce jour aucune spécialité pharmaceutique pouvant avoir un effet sur cette « maladie » qui n’est que le nom nouveau et commercial donné au vieillissement cérébral.
La « maladie d’Alzheimer » n’existe pas. Elle est la simple constatation de la lente dégénérescence des cellules cérébrales et de la perte de mémoire qui en résulte. Et aucun traitement à l’heure actuelle ne permet de lutter contre. Mis à part et uniquement l’activité cérébrale que le patient peut s’imposer, ou est encore en état de s’imposer.
Le seul journal médical destiné aux généralistes, en France, et dont le sérieux est inattaquable, est la revue Prescrire. C’est le journal le plus connu de tous les médecins généralistes, parce qu’il est le seul à ne jamais accepter la pub des labos. Il a traité moult fois de ce sujet. Le monde médical le considère comme la Bible de la médecine générale. Et de la médecine tout court, pour ce qui concerne les médicaments. Ses archives et ses anciens numéros sont en ligne, et l’on peut y trouver tout ce qui concerne cette pathologie.