Ménager les être sensibles et éviter les souffrances évitables est sans doute louable, mais pas au point de verser dans un monde imaginaire hors sol... La nature, ce n'est pas Disneyland.
chevalier-du-temple Voilà un cas d'école d'anthropomorphisme totalement détaché de la réalité sensible. Que font les animaux pour eux-mêmes ? Ils s'entre-dévorent avec peu d'états d'âme apparents. (Je pense aux chats comme exemple quotidien évident, hors Waltdisney). Ils le faisaient bien avant la guerre du feu. L'humain est ce qu'il est et les animaux sont ce qu'ils sont. Certains appellent cela le destin, d’autres le karma ou la création. Cela n’a rien à voir avec « une main tyrannique » extérieure (si l’on devait y percevoir l’humain au bout de cette main) qui leur imposerait un mode de vie cruel. Rééduquer le monde félin pour qu'il cesse de jouer - à mort - avec les lézards et les souris... bonne chance! On peut toujours essayer de les enfermer ou les paralyser, sans doute un bel exemple "d'anti-tyranie".
Le plus interloquant des anthropomorphismes qui me vient à l'esprit, ce sont les articles des abonnés de journaux de protection des animaux qui souhaitent convertir leur animal domestique carnivore (p.ex. les chats) au végétarisme ou végétalisme. Nul doute qu'ils sont animés par les "bonnes" intentions. Le règne animal est malheureusement assez éloigné des considérations "morales" de ce que devrait être le monde pour certains.