Comme je vois que c'est vraiment faible culturellement, un peu de révision :
« On ne s’étonnera pas que, pour des raisons diverses, nous ne traitions pas ici à fond, au point de vue théorique, les questions soulevées par le socialisme. Nous nous bornons à les indiquer.
Tous les problèmes que les socialistes se proposaient, les visions cosmogoniques, la rêverie et le mysticisme écartés, peuvent être ramenés à deux problèmes principaux.
Premier problème :
Produire la richesse.
Deuxième problème :
La répartir.
Le premier problème contient la question du travail.
Le deuxième contient la question du salaire.
Dans le premier problème il s’agit de l’emploi des forces.
Dans le second de la distribution des jouissances.
Du bon emploi des forces résulte la puissance publique.
De la bonne distribution des jouissances résulte le bonheur individuel.
Par bonne distribution, il faut entendre non distribution égale, mais distribution équitable. La première égalité, c’est l’équité.
De ces deux choses combinées, puissance publique au dehors, bonheur individuel au dedans, résulte la prospérité sociale.
Prospérité sociale, cela veut dire l’homme heureux, le citoyen libre, la nation grande.
L’Angleterre résout le premier de ces deux problèmes. Elle crée admirablement la richesse; elle la répartit mal. Cette solution qui n’est complète que d’un côté la mène fatalement à ces deux exrêmes : opulence monstrueuse, misère monstreuse. »
...
« Le communisme et la loi agraire croient résoudre le deuxième problème ( produire la richesse - la répartir ). Ils se trompent. Leur répartition tue la production. Le partage égal abolit l’émulation. Et par conséquent le travail. C’est une répartition faite par le boucher, qui tue ce qu’il partage. Il est donc impossible de s’arrêter à ces prétendues solutions.
Tuer la richesse, ce n’est pas la répartir. »
Là sont les bases de la politique, personne n'a fait mieux et aussi simple, donc, pour une fois, vous réveillez votre neurone avant de lire.