[supprimé] Son arrière-pensée est parfaitement claire, à tel point que vous êtes incapable de produire une justification sensée à la réalisation et diffusion de cette vidéo.
Aux dernières nouvelles, vous n'avez strictement aucune idée de comment va cette gamine.
Gamine dont on peut trouver l'adresse en 20 secondes de recherche Google (je l'ai), dont on peut retrouver l'école en autant de temps (idem), dont la photo (de face) est étalée dans Google Images, la vidéo de son père a connu une couverture médiatique mondiale (BBC, Daily Mail, etc) et tout cela ne disparaitra jamais du web. Jamais.
Dans 10 ans, un parfait inconnu pourra l'interpeller pour lui parler de sa punition, son patron ou un collègue pourra faire de même dans 15 ou 20 ans. Mais tout cela n'aura évidemment aucun impact sur sa vie, actuelle ou à venir, réelle ou virtuelle. La preuve, des gens qui discutent en ligne de l'évènement à 15 000 bornes de distance un an après l'évènement, c'est tout à fait normal. Et tout le monde sait bien que des ados ne profiteraient au grand jamais d'une histoire pareille, ils sont l'intelligence et la bonté incarnée. Le cyberharcèlement est une légende urbaine.
Qui n'a jamais rêvé d'entendre au détour d'une conversation "Tu te souviens de quand ton père t'a puni quand t'avais 10 ans, qu'il t'a filmée et qu'il l'a diffusée en ligne?"
Conclusion: tout va comme sur des roulettes.
C'est décidé, je vais diffuser en ligne toutes les punitions de mes enfants. Pour le bien de l'humanité. Ou une autre raison que je n'ai pas encore trouvé. Mais qui n'aura rien à voir dans tous les cas avec mon ego.
Si des intervenants se retrouvent coincés non pas par "des" vérités, mais la vérité (est vrai ce qui est vérifiable et vérifié, il n'y a pas 50 "vérités" car il n'y a qu'une seule réalité concernant les faits), c'est à eux de se remettre en question plutôt que de continuer à défendre l'idée que l'herbe est bleue et le ciel vert.
Et ceux qui identifient la contradiction avec le mépris, c'est aussi leur problème.