le juge Michael Humbert, qui préside le tribunal de Guéret depuis 2021. J’ignore si cet homme est membre du Syndicat de la magistrature, comme 30 % des juges, mais en tous cas, il en a tous les discours, et toutes les pratiques.
Il règne sur son tribunal en petit potentat obsédé par son pouvoir et son ego. Sans souci pour la fonction qu’il occupe, il s’étire et se travaille tout au long des audiences, et fait tout pour être la vedette du tribunal qu’il transforme parfois en théâtre, avec lui dans le rôle principal.
J’ai tout de suite compris que les choses allaient mal tourner pour moi. Tous les éléments à charge contre ma prétendue victime ont disparu au cours de mon procès : son poing américain, ses menaces de mort sur plusieurs personnes et ce, avant que je l’aie effectivement blessé au bas du ventre avec une lame d’environ 4 centimètres, réévaluée au cours dudit procès jusqu’à 15 centimètres, et Guéret n’est pas à côté de Marseille ! Toutes choses que mon excellente avocate a rappelées, témoignages à l’appui. Rien n’y a fait.
Ces manquements, ces curieux oublis, ont permis au juge Humbert de conclure à une simple dispute de voisinage à laquelle je n’aurais pas dû me mêler. Il est vrai qu’on se dispute toujours avec ses voisins en les menaçant de mort ! La malheureuse vieille dame, ma voisine, est depuis fort perturbée, elle ne dort plus, et elle a peur quand elle sort de chez elle, et sa famille craint qu’elle ne se remette jamais de cette agression. Mais c’est sur moi, et uniquement sur moi, que s’est acharné pendant tout le procès le juge Michael Humbert.
Je précise que ma “victime” a effectué deux séjours en prison pour violences, notamment en bande. L’une de ses peines était de 4 années, et pour être condamné à une telle peine, je préfère ne pas penser à l’état de sa victime.