wolfy
Très en-dessous de sa forme, Roglic, sur ce giro. Nous sommes loin de celui qui gagne à Laruns après avoir fait une énorme impression dans Aubisque/Soulor ou encore à Serre Chevalier après avoir dynamité l'échappée dans le Galibier.
Carapaz était intouchable, au point de se permettre d'emmener Landa dans le dernier col, sans craindre le contre d'un Nibali plafonnant.
Un giro d'un niveau moyen, avec des écarts relativement restreints. Le parcours, souvent mal dessiné en montagne, y est peut-être pour beaucoup. Hier, par exemple, la principale et redoutable difficulté était le passo Menghen, situé à ...120 km de l'arrivée. C'est d'ailleurs là qu'eut lieu la vraie bagarre. Ensuite ce fut une interminable randonnée à travers des cols roulants et pour finir furent proposées deux bosses insignifiantes pour clore l'explication du giro 2019. Tant mieux pour Madouas qui termine à quelque chose près dans la roue des Carapaz et autres Nibali et Landa.
Le parcours propose, les coureurs décident, mais quand le parcours propose mal, les coureurs décident rien.