Pour faire un bilan de ce Tour anticipé puisqu'il reste encore l'étape des Champs-Elysées, on pourra dire que l'on a rarement vu un coureur dominer autant ses adversaires en étant capable de prendre plus de 3 minutes en 1 seule étape et on peut se demander ce qu'aurait pu faire un Roglic en pleine possession de ses moyens.
Je ne sais pas si Bernal, qui est pour moi le coureur le plus fort intrinsèquement après Pogacar, osera le défier sur son terrain, car il a sans doute garder un mauvais souvenir de l'an dernier ou il était dépassé mais les Ineos, qui n'auront rien gagné cette année, auront peut être à coeur de prendre leur revanche.
Ce Tour aura été marqué par les chutes qui ont faussé la donne, en éliminant des cadors ou en les diminuant fortement, Roglic, G.Thomas pour ne citer qu'eux. M. Angel. Lopez ou encore Richie Porte auront été transparents et j'ignore si c'est dû à la même chose.
D'autres coureurs, tout aussi transparents comme Kelderman, à l'image de son coéquiper Buchman, auront franchit les étapes sans encombres pour finir bien classés mais quel ennui pour le cyclisme qui est aussi un spectacle.
Des surprises cette année avec Vingegaard ou encore Mc Connor, inconnus il y'a un an et c'est là un des points d'interrogation de ce Tour où des coureurs émergent de nulle part, pour s'installer aux premières loges alors que l'on sait qu'un cycliste normal suit une progression linéaire, sans oublier d'autres aberrations comme Colbrelli ou encore Van Aert, trop forts en montagne pour être crédibles. N'a t'on jamais vu de tel gabarits grimper aussi bien depuis Indurain?
Enfin, les coureurs français auront tenté mais donné l'impression d'être souvent impuissants face à l'adversité. Le coup d'éclat d'Alaphilippe laissait présager autrement mieux que cette suite d'où une certaine déception mais ceci explique peut être cela...