Poufpouf Les américains ont bien trop besoin des saoudiens pour envisager des représailles. Même problème avec le Pakistan
besoin ou préférant faire du business avec des saoud et qataris qu'avec des russes ou des iraniens.
D'une part les russes sont des occidentaux, càd. des européens slaves christianisés presque mille ans avant l'invention des Etats-Unis par une poignée de grands bourgeois britanniques refusant la suzeraineté et les taxes métropolitaines, D'autre part les iraniens sont historiquement peu prosélytes en terme d'islam, dont l'ambition universelle est essentiellement sunnite.
plutôt que faire affaires avec iraniens et russes les américains préfèrent fricoter sans vergogne avec l'épicentre mondial du sunnisme et du financement des djihadismes.
Bon.
Ce qui est horripilant dans les jérémiades en cours au sujet des droits de la femme, des LGBTFWRXYZ et autres mitous face aux talibans, c'est que c'est pareil en Arabie Sadécapite mais grand silence médiatique.
Les auteurs de l'attentat à New York étaient tous saoudiens sauf une paire de maghrébins ( de tête, à vérifier, mais c'est la proportion), pas un seul afghan. Bin Laden était devenu dissident et opposé aux américains en raison du sort fait aux palestiniens. Il avait conservé des bases en Afghanistan depuis l'époque où il combattait les soviétiques, et avait donc la sympathie des talibans. Mais l'Afghanistan n'était pour rien dans cet attentat. Qu'ils refusaient de livrer Bin Laden c'est autre chose.
Les saoudiens et autres fondamentalistes du Golfe n'ont pas été inquiétés, l'attentat a été utilisé comme prétexte pour aller faire des grandes manoeuvres géopolitique en Asie Centrale.
Lors de l'invasion de l'Afghanistan il a été question de "lutte contre le terrorisme". Résultats, vingt ans plus tard, des Bataclan et des Samuel Paty.
Comme vous rappellez, le djihadisme a été utilisé pour renverser la Syrie, sans vergogne. par les "Occidentaux", et sans réaliser les implications.
Bon, après ça, on peut philosopher mais il n'y a pas d'espoir de voir de la rationalité éthique au sein des classes dirigeantes.