katou
Non, Katou, il y a des choses que tu ne parviendras jamais à assimiler. Sur le plan purement historique, le Christ n’a jamais existé. Il ne risque pas être un personnage historique. Il n’est qu’un personnage légendaire. Comme beaucoup d’autres. Mais à l’encontre, par exemple, de Mahomet, qui est lui un personnage historique. Qui a réellement existé.
Mais les égyptiens n’ont jamais prétendu qu’Horus avait existé. Chaque peuple de l’Antiquité à imaginé une tapée de divinités.
Que de nombreuses personnes croient que le Christ il a existé n’enlève rien à la réalité. Il existe un certain nombre de critères objectifs et scientifiques qu’utilisent et certifient les historiens. Ce sont les historiens qui en fonction des éléments historiques, et seulement historiques, que l’on a pu retrouver, dont l’on a pu prouver l’authenticité, qui font qu’un individu a réellement existé ou pas.
La foi et l’histoire sont deux choses différentes.
Si sur un monument, une tombe, un vase, un rocher, un document quelconque, écrit ou gravé en n’importe laquelle des langues pratiquées à l’époque, dans une région d’où proviennent les plus vieilles archives de l’Humanité, l’on avait pu trouver la mention du nom du « Christ », la seule mention de ce nom suffirait à ce que l’on se pose la question de l’historicité de ce dit Christ.
Mais malheureusement il n’en est rien. Il faut attendre le début du IV° siècle et Constantin pour que l’on trouve le nom de « Christ », ou sa version vernaculaire selon la langue pratiquée à cet endroit. Pour qu’il soit question du Christ.
Le dernier grand inventaire réalisé par l’Administration de Rome pour lister tous – TOUS - les sites religieux de la totalité de l’Empire, du mur d’Hadrien jusqu’aux fins fonds des déserts soudanais ou afghans, relevant et listant non seulement les endroits lieux d’un culte, mais même ceux où il a été simplement cité une fois une évocation « fantasmatique » que l’on pourrait attribuer à une intervention « religieuse », à une action liée à une divinité, quelle qu’elle soit. Tous nos historiens travaillant sur la France des premiers siècles de notre ère, ont trouvé dans cet inventaire le plus complet descriptif de la moindre mare où les gaulois, romanisés ou pas, ont relevé ne serait-ce que l’apparition évanescente qu’une pré-ado perturbée par ses hormones aurait pu voir un soir ou des vapeurs de chaleur s’élevaient d’un marécage.
L’Empire admettait et reconnaissait tous les cultes, au moins jusqu’à Constantin. L’inventaire des sites religieux au début du 3° siècle est donc conséquent, et n’oublie aucun religion, petite ou grande, connue ou suivie seulement par une famille dans un village. Les administrateurs de Rome étaient des gens sérieux.
Et à cette date, en 222, les administrateurs de l’Empire Romain n’ont pas trouvé un seul - 1 – endroit, un seul, auquel il aurait été possible d’accoler le mot Christ ou chrétiens.
Je l’ai déjà écrit à d’autres occasions, mais celui qui trouverait une évocation réelle, historique, du nom du Christ datant du premier siècle de notre ère, et d’ailleurs également du deuxième siècle, vendrait ce document une fortune au Vatican qui en rêve depuis des siècles.