[supprimé]
Foutaises et verbiage. De l’Art d’amuser le petit peuple avec des propositions fantaisistes.
Empêcher l’accès des mineurs aux sites pornos ne pourrait que passer par une case à cocher :
– « Je suis mineur », ou « je suis majeur ». Et n’importe quel enfant cocherait la case qu’il voudrait.
Demander une pièce d’identité ne servirait à rien. La plupart des enfants de moins de 15 ans n’ont pas de papiers d’identité. En outre la carte d’identité d’un grand frère majeur ou d’un copain majeur pourrait être utilisée par toute une classe. Et l’on ne peut pas demander à un site porno de vérifier l’identité des ses candidats à un accès. Seulement demander aux sites pornos de faire ce qu’ils font tous déjà, demander au candidat s’il est majeur. En cochant une case.
Plus de la moitié des sites existant sur Internet sont consacrés au porno. Le porno correspond donc à une chose importante sur le plan de l’inconscient des individus, et les préoccupations des enfants en matière de sexualité commencent très tôt. De plus l’on peut compter sur l’école et les copains - copines, pour maintenir l’intérêt éveillé sur ces questions, chez tous les mômes de plus de dix ans.
Rien n’empêchera les enfants éveillés d’aller faire leur éducation sexuelle sur Internet, si l’accès leur est possible. Et par obligation, il l’est et le restera.
La solution n’est au niveau des interdictions que l’on serait dans l’impossibilité de faire respecter.
Quant à interdire le porno, c’est un délire d’impuissants résignés. Le porno n’est que l’une des manifestations un peu dévoyées de l’intérêt de l’individu pour le sexe. Que l’on aime le porno ou pas, ou que l’on préfère la simple nudité au porno, voire la simple sensualité qui se contente de suggérer la nudité sans en faire l’étalage, Il n’est que l’une des résultantes de nos pulsions sexuelles. Lesquelles pour l’essentiel découlent de phénomènes génétiques que nous ne maîtrisons souvent que très imparfaitement. Et seulement en partie.
Pour supprimer le porno, il faudrait commencer par découper dans nos gènes. Seule une lobotomisation générale pourrait y prétendre.
Ce n’est pas demain la veille.
Heureusement !