vlaams
Tu écris : « Autrement, les homos ne sont pas normalement constitués, mon bon Sargon ? ».
Simples remarques sémantiques.
« Normalement » signifie conforme à la norme, la norme étant considérée comme la forme habituelle de ce dont l’on parle. La norme en matière de sexualité étant à l’évidence l’hétérosexualité, masculine ou féminine, les homos, du moins sur le plan de la propension sexuelle, ne sont pas « normalement constitués » stricto sensu.
Le mot « constitué », si l’on se fie à sa racine d’origine, se réfère aux différents éléments distincts qui forment un tout. L’élément constitutif de l’organisme qui détermine si les caractères sexuels de l’individu concerné sont « normaux » ou pas, se situe d’abord et avant tout, dans la détermination chromosomique. XX ou XY. La constitution « normale » d’un humain, donc conforme à la norme, c’est d‘être l’un ou l’autre. Un branchu ou une fendue, dotés des appétences sexuelles d’un XX ou d’une XY. Mais si la paire chromosomique sexuelle d’un individu est victime d’une mutation chromosomique, qui peut-être plus ou moins importante, et que l’intéressé navigue entre XX et XY, il n’est plus « normalement constitué ».
L’homo ou la lesbienne, lorsqu’il s’agit de caractères physiologiques chromosomiques réels, et non seulement de pratiques homosexuelles qui prennent leurs racines dans d’autres processus mentaux que chromosomiques, ne sont donc pas des êtres » normalement constitués », stricto sensu.
Ce qui n’est aucunement dans ce point de vue une notion péjorative, mais la simple constatation qu’en ce qui concerne les homos « vrais », c’est-à-dire dont l’homosexualité est d’origine chromosomique, et pour reprendre tes mots, ils ne sont effectivement pas « normalement constitués ».