Sargon
Seule une partie de mon post est passée. Je ne maîtrise pas bien l’informatique. J’en suis resté à l’utilisation du Minitel et aux anciens francs. Il faut que je demande des cours d’ordinateur à mes petites filles. À pas six ans, elles maîtrisent leurs claviers comme de véritables hackeuses. Y a plus d’enfants ! Je tente de remettre mon post en démêlant les lignes. Si j’y arrive.
Vos querelles picrocholines n’abordent pas le véritable sujet de cette discussion. Et ce n’est pas seulement de ma part une controverse sémantique. Si l’on se donne le mal d’objectiver un peu l’approche que l’on en a, l’on ne peut que constater que la source de cette propension à la sexualisation de tout ce qui tourne autour de l’image de la femme est d’origine essentiellement biologique.
Si l’on n’a pas compris et admis cela, inutile de réfléchir à ce « phénomène ».
En réalité, il n’est pas nécessaire de sexualiser l’image de la femme pour qu’elle ait un effet sur les hommes, ou d’ailleurs encore plus souvent sur les femmes. L’image sexualisé de la femme est destinée beaucoup plus souvent à un public féminin, qu’à un public masculin.
Mais lorsque cette image est destinée à une cible masculine, il faut qu’elle soit orientée vers des symboles de statut social élevé et de fortune. Toujours dans l’optique inconsciente de la conquête de la femme par l’homme. Les voitures, par excellence, ou les produits de luxe. Une pub de voiture de luxe d’il y a quelques temps, montrait la voiture, une femme style mannequin qui passait à côté et regardait la caisse, et le seul commentaire outre l’emblème de la marque, était la mention : « Il a la voiture, il aura la femme ». La femme était habillée luxe, et pas nue. Mais l’esprit était le même que celui que j’évoque. Il n’était pas nécessaire d’en sexualiser l’image. Le femme, nue ou pas, est un objet psychique.
Si la cible est féminine, l’image de la femme, est sexualisée par essence, mais l’effet en est renforcé, auprès de la femme qui la verra, par la sexualisation de la mise en scène, puisque destinée à vendre des produits permettant le plus souvent à cette femme de se sentir plus attirante. Donc à but sexuel inconscient.
C’est la vue de l’image de la femme qui a sur l’homme un effet de sexualisation immédiate, inconsciente, sans même qu’il soit nécessaire de la sexualiser à outrance. Juste un peu d’érotisme suffit largement. Et la simple vue de la culotte Petit Bateau de coton blanc, dessinée il y a un demi-siècle, constitue pour un homme normalement constitué, une image très érotique. Même s’il n’y a pas une fille dedans.
De la même manière que celle d’un homme en slip ou nu, l’est pour une femme. Mais les émotions qui passent par le vagin d’une femme sont frappées d’un tabou particulier qu’il est politiquement incorrect d’évoquer. L’évocation d’une érection chez l’homme passera la rampe sans problème si cela est décrit « gentiment ». Mais l’évocation de l’émoi des glandes de Bartholin chez une femme, est un tabou absolu. Mais là, au-delà de la biologie, c’est l’image des mœurs sexuelles imposés par l’église catholique depuis mille ans, qui est en cause. Une conséquence de la technique de contrôle de la population mise en œuvre depuis le Bas Moyen-âge par notre sainte mère l’église, catholique, romaine et apostolique. La fonction créait l’organe. En mille ans, une attitude, même imposée, finit par s’imposer au cerveau comme un véritable « chromosome mémoire ».
Et même au cerveau des femmes. C’est dire si c’est prégnant !