Réponse à danielfr40 du 18 juillet 2016 à 9h04
je pense que vous ne m'avez pas lu
- les allocations familiales c'est 28 milliards
- je n'ai pas trouvé l'effet du quotient familiale sur les impôts sur le revenu, mais ce n'est pas négligeable
- le RSA qui devient un gain pour l'état au lieu d'un coût est de 9 milliards
Si j’ai bien compris vous supprimeriez la totalité des prestations familiales, ne trouvez-vous pas que c’est tirer vers le bas nos valeurs sociales, vous n’avez pas pensé à supprimer les congés payés, je plaisante bien entendu, quoi que…
Le RSA n’a pas vocation à substituer le remplacement des fonctionnaires par des chômeurs, ce serait malhonnête, ordonnons à l’U.E. de faire revenir nos emplois ça serait une bien meilleure solution.
moins de fonctionnaires, moins de coûts donc compétitivité retrouvée, donc moins de chômage, donc moins de RSA
un équilibre s’établira.
Par ailleurs à travailler 39h par semaine pour le prix du RSA le travail au noir sera plus difficile, et les gens seront plus enclins à accepter des emplois difficiles.
on pourra alors réduire les cartes de séjour et l'immigration si les emplois difficiles sont pris.
Vous savez très bien que le problème n’est pas la compétitivité entre les pays européens avec des salaires élevés ce n’est pas significatif, non le problème se pose avec les pays à bas coût avec des salaires qui varient de 50 à 400 euros mensuels chez eux à plus de 2500 euros chez nous, sans ou presque pas de social, enveloppés pour beaucoup de perversité et qui inondent l’U.E. de produits de toutes sortes, pneus, panneaux solaires, textile, jouets, chaussures, appareils ménagers etc., etc., etc…
Nous savons tous, vous peut-être pas, que le problème n’est pas spécifiquement français.
Les Allemands ne se privent pas d’importer de la Chine pour 92 milliards d’euros et 46,7% soit environ 95 milliards d’euros des pays de l’Est, la Russie est elle aussi est présente pour 40 milliards.
Pensez-vous que si les salaires de ces pays avaient suivi la même courbe que nos pays développés l’Allemagne se serait tourné vers ces pays, j’en doute.
Voyez-vous ce manque à gagner incontestable qui fait la faiblesse de nos emplois.
Désolé de le répéter mais l’U.E. est gravement impliqué dans ce résultat nous pouvons dire désastreux.
Non, il y a trop de fonctionnaires quand les prélèvements pour les financer plombent trop l'économie
Bien sûr que si mon salaire le permettait, j'aurai femmes de ménage, chauffeur, etc, mais je suis obligé d'aligner mon train de vie sur mes ressources
Il faut homogénéiser le niveau des prélèvements
après chaque pays peut répartir ses dépenses selon ses priorités.
Comparer la gestion d’un porte-monnaie avec la gestion d’un pays n’a pas de sens.
Nous avons bien vu que dans presque toutes les fonctions régaliennes il n’y a pas trop de fonctionnaires nous pouvons même dire qu’il en manque.
Et vous savez lorsque l’on y regarde de plus près certaines raison apparaissent, exemple pour l’éducation les dépenses publiques de l’Allemagne sont moins élevé pour une simple raison c’est qu’ils n’ont pas d’écoles maternelles et que l’apprentissage est beaucoup plus développé et pour chaque comparaison des dépenses une explication est apportée (Tribune du 27/2/2015)
« Il y a les dépenses concernant la Défense. Pour des raisons historiques évidentes, elles ont toujours été plus élevées en France, depuis l'après guerre. » (Tribune du 27/2/2015)
Donc comparaison ce qui est comparable et surtout évitons de nous appuyer sur les leurres de nos voisins.
Les Allemands ont modifié leur structure, les structures, les cultures évoluent sans cesse
Notre armée n'est pas si pléthorique, notre budget est de 46 Milliards alors que celui du royaume uni est de 56 milliard, et celui de l'Allemagne de 36 Milliards
Je préconise de cesser nos opérations extérieures
Ils ont modifié certaines choses mais pour arriver à quoi ?
Un pourcentage de pauvres et de miséreux qui n’est pas exemplaire, beaucoup plus développé, une dette de 2170 milliards officiellement 7000 milliards officieusement.
Il est même dit ceci sur la dette allemande :
« Pratique courue depuis le financement de la réunification, 40 % de l'encours de la dette publique allemande est comptabilisé dans des fonds spéciaux, entités juridiques aux besoins de financement peu transparents et dont les déficits n'apparaissent pas dans le budget de l'Etat fédéral", explique Sylvain Broyer, chef économiste adjoint de Natixis, dans une note du 6 décembre. »
L’on voit clairement lorsque l’on creuse un peu que tout n’est pas sein chez les autres.
Quant au coût des armées française et allemande la différence est de 12 milliards d’euros annuels si vous pensez que c’est une paille alors permettez-moi d’être étonné par votre raisonnement ?
Il n'y a pas de raison qu'une gestion publique d'un service soit moins bonne qu'une gestion privée
les fonctionnaires posent deux problèmes
- on ne peut réduire la voilure en cas de besoin, on ne peut pas les licencier
- on ne peut pas les licencier, ce qui oblige à en garder de très peu efficaces, et qui en démotive certain, on ne peut pas jouer sur le bâton. Ca nuit à la qualité du service
je préconise de les rendre au droit commun, licenciable dans les mêmes conditions que dans le privé
la gestion privée permet
- de réduire la voilure
- de faire jouer la concurrence en choisissant la meilleure offre, au risque parfois de nuire à la qualité
en contrepartie, on rétribue les actionnaires, l'entreprise privée doit faire des bénéfices, ce qui fait que le coût privé devrait être supérieur par rapport à un service public bien géré qui lui n'a pas à faire de bénéfices
Vous avez raison il y a déjà belle lurette que le statut des fonctionnaires aurait dû s’aligner sur celui du privé.
Ne revenons pas sur le nombre et sur son coût nous avons pu voir que tout cela comportait une bonne dose de relativité.
Néanmoins un article paru dans le monde du 23/1/2012 disait ceci :
« C'était censé être la solution qui permettrait au secteur public de faire des investissements à moindre coût et au secteur privé de réaliser des affaires. Lancés pour la première fois en 1992, et accélérés par les gouvernements travaillistes de Tony Blair et Gordon Brown, les partenariats public-privé (PPP) sont très utilisés par les autorités britanniques. Plus de 700 sont en cours au Royaume-Uni, pour des écoles, des hôpitaux, des prisons, des routes... »
« Vingt ans après, pourtant, le bilan n'est guère brillant. Le remboursement de ces contrats coûte très cher, et leur rentabilité est discutable. En septembre, Andrew Lansley, le ministre de la santé, tirait la sonnette d'alarme : 60 hôpitaux risquaient la faillite financière à cause de remboursements de PFI (public finance initiative, une variante du PPP) trop lourds. Un rapport assassin du comité parlementaire au Trésor le mois précédant dressait les mêmes conclusions catastrophiques. "Le coût moyen du capital d'un PFI est de 8 %, le double des emprunts de l'Etat", écrivait-il. En d'autres termes, le financement d'un projet par le secteur privé coûte deux fois plus cher que par le gouvernement. »
quoiqu'il en soit le juge final, c'est le niveau des prélèvements obligatoires
- moyenne OCDE 34%
- zone euro 41%
- Europe 40%
- Allemagne 40%
- France 47%
- Royaume uni 35%
Nous pourrions le penser mais là encore ces chiffres intrinsèques demande forcément une analyse.
Ils peuvent être vrais ou faux, justes ou injustes, avoir des conséquences ou pas, être nécessaires ou secondaire enfin un tas de réflexions qui ne doit pas cibler un pays en fonction de ce taux de prélèvements.
La France là encore a certes un taux élevé mais très certainement le pays qui, probablement, a, accepté ou pas, une forte dose de solidarité nécessaire dans des périodes chaotiques.
Nous savons aussi que les entreprises françaises ont des coûts proches de nos voisins que les salariés font partis des plus productifs mondiaux, peut-être grâce aux 35 heures.
Alors là encore n’ayons pas cet esprit critique qui classe notre pays comme le moins attractif, le pays où il fait le moins bon vivre, ou l’impôt est la peste et la solidarité le choléra, ayons tout de même en tête un semblant de réalisme pour s’apercevoir que tout compte fait même si l’on paye beaucoup d’impôt c’est un pays où il fait bon vivre.
L’Allemagne n'est pas un modèle de vertue, elle est dans la moyenne européenne, pas plus. Il faudrait que nous y soyons aussi.
C’est surtout un pays qui ne pense qu’à lui et qui n’aspire qu’à une chose faire des pays de l’U.E. ses vassaux, une sorte de vengeance des guerres perdues.