Bonjour,
Vous avez repris à votre compte l'approche des communistes Français pour qui tout s'explique par une France où la population est scindée en deux catégories qui s'opposent, d'un côté les riches et de l'autre les plus modestes.
Même lorsque les impôts prennent plus de 75% du revenu, vous y voyez une mesure qui favorise les plus aisés. A mon avis vous souffrez d'un grave trouble du jugement.
Cordialement.
Je vous signale que le concept de la lutte des classes vient de Guizot un libéral, et non pas de Marx. Rendons donc à César ce qui est à César.
Le concept de « lutte des classes » apparaît chez François Guizot dans son cours d'histoire moderne sur l’Histoire générale de la civilisation en Europe depuis la chute de l'Empire romain jusqu'à la Révolution française donné à la Sorbonne en 18288, ouvrage dans lequel il explique que «9. » Dans son esprit, la lutte des classes est un phénomène qui tire son origine de la conquête franque du Ve siècle, opposant deux peuples ou, selon la formulation du temps, deux races, c'est-à-dire un tiers état d'origine gallo-romaine, assimilé à la bourgeoisie, et une noblesse d'origine franque depuis le mouvement communal du XIIe siècle jusqu'aux révolutions de 1789 et de 1830. On le retrouve chez la plupart des historiens français de la Restauration, en particulier Augustin Thierry, auteur notamment d'un Essai sur l'histoire de la formation et des progrès du tiers état (1853), Adolphe Thiers et François-Auguste Mignet10.
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D'ailleurs, je vous l'ai déjà rappelé, mais le concept de luttes des classes est très bien intégré par l'oligarchie. Comme le dit Warren Buffet : "La lutte des classes existe, nous l'avons gagné."
Et pour finir, comme je l'indiquais dans mon message, les riches que considère sont ceux appartenant à la tranche des 1% les plus riches, si ce n'est d'ailleurs, les 0.01%. Cette petit coterie sait pertinemment qu'elle ne paiera pas les 75 %, donc elle s'en fout royalement du taux d'imposition dans tel ou tel pays. Elle ne vit pas dans le même monde que nous. Par contre, elle est beaucoup plus sourcilleuse sur le rendement de son épargne.
Le problème avec les libéraux dans votre genre, type CSP+, voir CSP++, c'est que vous croyez naïvement avoir les mêmes intérêts que cette petite caste. Alors peut être un peu, mais un peu comme un esclave de maison a plutôt intérêt que son maitre soit riche plutôt que pauvre. Il est plus agréable de travailler dans une belle maison, même si ce n'est la sienne. Mais bon, on reste quand même un esclave.
Par contre, celui qui cueille le coton on lui demande toujours le même rendement, voir plus.
Bonjour,
Je vous ferais d'abord remarquer que je n'ai pas cité la lutte des classes ( qui par ailleurs vous rend particulièrement actif dans vos recherches sur internet ) mais l'opposition artificiellement construite par l'extrême gauche communiste d'une France qui serait scindée en deux, par deux catégories les riches et les plus modestes.
Il faut savoir que dans la majorité des cas il existe une coopération entre les différentes catégories sociales et non pas une opposition systématique.
Maintenant s'attacher au sort des moins de 1% qui sont milliardaires en France ne présente pour moi aucun intérêt. Et ensuite de répéter systématiquement que chaque riche bénéficie d'optimisation fiscale pour moi c'est du populisme.
Je vous invite par ailleurs à m'expliquer dans le détail comment fonctionne l'optimisation fiscale. Vous pouvez même aller chercher sur internet au cas au vous ne maîtriseriez pas votre sujet.
Sur les plus riches concernant l'ISF Valls le contestait lors des primaires socialistes en 2012. Michel Charasse reconnait que ce fut une erreur. Certes il y aura toujours des types pour défendre un impôt qui ne les concerne pas. Quant à Dominique Strauss-Kahn il constate que cet impôt frappe les millionnaires mais pas les milliardaires.
Quant aux propos de Warren Buffet sur la lutte des classes c'est désopilant que certains prennent les propos de ce marginal pour de la science infuse. De plus la taxation de la richesse en France et aux USA n'est pas comparable.
Le gros problème de la gauche extrême où l'on retrouve les cocos Français, c'est que depuis la fin de l'URSS elle n'a plus de projet à proposer autre que celui juré de pourrir l'économie de marché. On ne peut pas gagner, mais on peut tout saboter.
Cordialement.
