Adversaire acharné du mariage pour tous, ultralibéral décomplexé, le député LR de la Drôme veut supprimer notre système d’impôt sur le revenu à taux progressif (plus le revenu est important, plus le taux d’imposition est élevé) pour le remplacer par un système à taux unique. Conséquence : même des personnes vivant sous le seuil de pauvreté paieraient des impôts (192 euros par an pour un célibataire sans enfant percevant 800 euros par mois). Le même avec un Smic (1 135 euros de salaire net) paierait 747 euros par an alors qu’aujourd’hui il n’est pas imposable. Le «Mariton fiscal-système» est simple : les revenus inférieurs à 10 000 euros par part fiscale sont taxés à 2 %. Au-dessus, le taux est de 15 %. La règle vaut pour tout le monde : que le revenu du ménage soit de 20 000 euros ou de 100 000 euros par an, tout cela au nom de l’égalité devant l’impôt. Mais on a beau faire les calculs dans tous les sens, avec la «flat tax», les plus pauvres, les plus modestes, mais aussi la petite classe moyenne paieraient systématiquement plus qu’aujourd’hui. Comme le prince Jean dans Robin des bois, Mariton veut faire payer les pauvres car ils sont plus nombreux. http://www.liberation.fr/france/2016/07 ... 1467879675

de toute façon Mariton c'est un LOL man

Et les pauvres sont déjà taxés ! Ils payent la TVA, ils payent des impôts locaux...

Adversaire acharné du mariage pour tous, ultralibéral décomplexé, le député LR de la Drôme veut supprimer notre système d’impôt sur le revenu à taux progressif (plus le revenu est important, plus le taux d’imposition est élevé) pour le remplacer par un système à taux unique. Conséquence : même des personnes vivant sous le seuil de pauvreté paieraient des impôts (192 euros par an pour un célibataire sans enfant percevant 800 euros par mois). Le même avec un Smic (1 135 euros de salaire net) paierait 747 euros par an alors qu’aujourd’hui il n’est pas imposable. Le «Mariton fiscal-système» est simple : les revenus inférieurs à 10 000 euros par part fiscale sont taxés à 2 %. Au-dessus, le taux est de 15 %. La règle vaut pour tout le monde : que le revenu du ménage soit de 20 000 euros ou de 100 000 euros par an, tout cela au nom de l’égalité devant l’impôt. Mais on a beau faire les calculs dans tous les sens, avec la «flat tax», les plus pauvres, les plus modestes, mais aussi la petite classe moyenne paieraient systématiquement plus qu’aujourd’hui. Comme le prince Jean dans Robin des bois, Mariton veut faire payer les pauvres car ils sont plus nombreux. http://www.liberation.fr/france/2016/07 ... 1467879675 Encore une fausse bonne idée. La Flat Tax peut être une excellente chose si dans le même temps on institue un impôt négatif* pour les travailleurs et les les retraités et une surtaxe pour les revenus hors normes (1 à 2 % des contribuables). * impôt négatif se substituant à toutes les allocations sans contrepartie (pe RSA) ou sous conditions de ressources (pe APL)

Tout dépend si on estime que l'état a un rôle redistributif ou non redistributif Encore une fausse bonne idée. La Flat Tax peut être une excellente chose si dans le même temps on institue un impôt négatif* pour les travailleurs et les les retraités et une surtaxe pour les revenus hors normes (1 à 2 % des contribuables). * impôt négatif se substituant à toutes les allocations sans contrepartie (pe RSA) ou sous conditions de ressources (pe APL) bref, vous restez pour le redistributif, en utilisant la flat tax complétée par vos propositions comme mécanisme plus simple

Tout dépend si on estime que l'état a un rôle redistributif ou non redistributif La redistribution au niveau actuel n'est ni une mission de l'état, ni une fin en soit. Encore une fausse bonne idée. La Flat Tax peut être une excellente chose si dans le même temps on institue un impôt négatif* pour les travailleurs et les retraités et une surtaxe pour les revenus hors normes (1 à 2 % des contribuables). * impôt négatif se substituant à toutes les allocations sans contrepartie (pe RSA) ou sous conditions de ressources (pe APL) bref, vous restez pour le redistributif, en utilisant la flat tax complétée par vos propositions comme mécanisme plus simple Si vous lisez bien ce que j'ai écrit "pour les cloportes il n'y en a plus" ! Seuls bénéficiaires de cette redistribution : - Les retraités (> 65 ans) à la place du minimum vieillesse. - les travailleurs pauvres dont chaque heures travaillées sera abondée par l'impôt négatif. - les handicapés ne pouvant pas travailler.

Si vous lisez bien ce que j'ai écrit "pour les cloportes il n'y en a plus" ! Seuls bénéficiaires de cette redistribution : - Les retraités (> 65 ans) à la place du minimum vieillesse. - les travailleurs pauvres dont chaque heures travaillées sera abondée par l'impôt négatif. - les handicapés ne pouvant pas travailler. ok j'avais mal compris redistributif seulement pour ces catégories

Si vous lisez bien ce que j'ai écrit "pour les cloportes il n'y en a plus" ! Seuls bénéficiaires de cette redistribution : - Les retraités (> 65 ans) à la place du minimum vieillesse. - les travailleurs pauvres dont chaque heures travaillées sera abondée par l'impôt négatif. - les handicapés ne pouvant pas travailler. ok j'avais mal compris redistributif seulement pour ces catégories Oui pour ceux qui font un effort et sont dans le besoin. Et vous verrez que cela in fine coutera moins cher et sera plus efficace. Pour ses 3 catégories le nouveau système coutera un peu plus cher que le système actuel, mais : 1/ Ceux qui peuvent travailler le feront et créeront des la valeur ajoutée source de recettes fiscales; 2/ L'économie sur les cloporte sera considérable. Je pense que le surcout se montera à qq MM€ et les gains (recettes et économie de subvention) à qq dizaines de MM€.

Si vous lisez bien ce que j'ai écrit "pour les cloportes il n'y en a plus" ! Seuls bénéficiaires de cette redistribution : - Les retraités (> 65 ans) à la place du minimum vieillesse. - les travailleurs pauvres dont chaque heures travaillées sera abondée par l'impôt négatif. - les handicapés ne pouvant pas travailler. ok j'avais mal compris redistributif seulement pour ces catégories Oui pour ceux qui font un effort et sont dans le besoin. Et vous verrez que cela in fine coutera moins cher et sera plus efficace. Pour ses 3 catégories le nouveau système coutera un peu plus cher que le système actuel, mais : 1/ Ceux qui peuvent travailler le feront et créeront des la valeur ajoutée source de recettes fiscales; 2/ L'économie sur les cloporte sera considérable. Je pense que le surcout se montera à qq MM€ et les gains (recettes et économie de subvention) à qq dizaines de MM€. Bonjour, Là encore on se heurte aux ancrages de la politique sociale Française qui dans ses principes indemnise sans trop rechigner les différentes sources d'inactivité soit 39% de la population selon l'INSEE. Bien évidemment pour maintenir cet ancrage il ne faut pas hésiter de tirer à boulets rouges contre la règle budgétaire de l'Union qui souhaite que les déficits budgétaires ne dépassent pas 3% du PIB. 3% ! Vous vous rendez compte, c'est l'austérité Allemande contre le "modèle social" Français. Mais en France les largesses budgétaires ne sauraient se concentrer sur les seules inactifs, mais concerner aussi au fil de l'actualité, les fonctionnaires, les agriculteurs, les étudiants, les enseignants ... Tout en augmentant les ponctions fiscales indolores sur les plus aisés. Cordialement.

Je vais vous faire une confidence ....Mariton ne sera pas élu à la présidence ...

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Impôts : Mariton veut taxer les pauvres

phoenix42

On ne revalorise plus les prestations sociales en fonction de l'inflation. Du coup, elles auront de moins en moins d'impact sur le budget.

Genre si l'inflation est à 2% et qu'on ne revalorise pas les 620 milliards de prestations on économise 12 mds d'euros. Mais en réalité, c'est plus compliqué car dépendant de l'inflation, et aussi il faut cibler ce qu'on ne revalorise pas.

Le gouvernement l'a fait pour les retraites en 2015.

augustin

Oh, je vois ce que vous voulez dire.

C'est une façon détournée de réduire les prestations sociales.

Mon approche est inverse.

Au lieu de réduire les impôts et réduire les prestations, je préfère remplacer la fiscalité du travail par une meilleure fiscalité, de sorte que les dépenses de l'état diminuent de façon naturelle.

Voir:

economie/faut-pas-mettre-charrue-fiscale-avant-les-boeufs-t139021.html

gth

On pourrait parfaitement soumettre à la CSG les aides sociales, car elles constituent bien un revenu.

Je pense que ce serait une mauvaise idée:

En parlant d'impôt sur le revenu et autres prélèvements obligatoires, on serait tenté de dire qu'il faudrait imposer toutes des aides sociales comme tout autre revenu. Cependant, ce n'est ni logique, ni justifié. D'abord, je n'ai jamais compris la "logique" qui veuille que l'État reprenne d'une main ce qu'Elle a donné de l'autre.

Les fonctionnaires payent l’impôt sur les revenus de leurs traitements pourtant versés par l’État. Selon vos arguments les fonctionnaires ne devraient pas payer d’impôts, ce qui serait une injustice fiscale criante.

augustin

On pourrait parfaitement soumettre à la CSG les aides sociales, car elles constituent bien un revenu.

Je pense que ce serait une mauvaise idée:

On ne se comprend pas; on ne parle pas de la même chose.

1° Il y a une grande différence de nature entre

l'État qui paye un salaire honnête à un employé de l'État, salaire qui compense l'employé de son travail. Le salaire honnête implique que l'employé a les moyens de payer des impôts

l'État qui paye une aide financière (telle le RMI), à une personne sans emploi, et sans revenus, et qui donc n'a, par définition, pas les moyens de payer des impôts.

2° Personnellement, je suis pour une abolition totale (progressivement, bien entendu) de tout impôt indexé sur les revenus. Aucune injustice là: personne ne paye l'IR (5,78% seulement des prélèvements obligatoires)!

jack-bristow

Mariton n'a rien inventé, au temps de l'Ancien Régime, certains régent ou conseiller du monarque expliquait qu'il était plus efficace de prélever sur les pauvres au motif qu'ils étaient plus nombreux....l'histoire a montré que, n'ayant plus rien à prélever ils s'en prirent aux classes moyennes ensuite, nombreuses elles aussi...nous connaissons la fin !

Qu'il soit nécessaire d'ajuster notre fiscalité, aux enjeux du redressement de la compétitivité, de l'attractivité et de l'efficacité ne fait aucun doute, qu'il soit indispensable de mener une réforme structurelle de l'Etat, afin de satisfaire les attentes des citoyens, mais aussi de parvenir à améliorer son efficacité n'est pas en cause non plus, mais la philosophie de certains des responsables politiques de cette formation est, clairement une volonté de faire payer aux uns les allègements qu'ils se proposent d'accorder aux autres. Et les mêmes dénoncent ensuite une lutte des classes qui seraient néfaste pour les équilibres et la capacité de réforme dont notre pays a besoin ?

augustin

Mariton n'a rien inventé, au temps de l'Ancien Régime, certains régent ou conseiller du monarque expliquait qu'il était plus efficace de prélever sur les pauvres au motif qu'ils étaient plus nombreux....l'histoire a montré que, n'ayant plus rien à prélever ils s'en prirent aux classes moyennes ensuite, nombreuses elles aussi...nous connaissons la fin !

Merci beaucoup pour cette citation qui m'a beaucoup intéressé.

J'ai voulu en savoir plus et j'ai fait une petite recherche.

La conversation était sensée se passer entre Colbert et Mazarin sous LOUIS XIV, mais c'est un faux.

Il s'agit actuellement d'un extrait d'une pièce de théâtre de 2008:

Colbert : Pour trouver de l’argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J’aimerais que Monsieur le Surintendant m’explique comment on s’y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu’au cou…

Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu’on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l’Etat… L’Etat, lui, c’est différent. On ne peut pas jeter l’Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l’argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

Mazarin : On en crée d’autres.

Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu’ils ne le sont déjà.

Mazarin : Oui, c’est impossible.

Colbert : Alors, les riches ?

Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

Colbert : Alors, comment fait-on ?

Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus !

Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…

C’est un réservoir

inépuisable.

Extrait du « Diable Rouge »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Diable_rouge

http://www.hoaxbuster.com/forum/citatio ... mpots-etat

Un autre site attribue une citation semblable à Joseph Caillaux, en 1907, alors ministre des Finances de Clémenceau:

« Faîtes payer les pauvres ! Bien sûr, les riches ont la capacité de supporter des impôts bien plus lourds, mais les pauvres sont tellement plus nombreux »

http://www.beekoz.fr/citations/qui-a-di ... -caillaux/

allmen67

Donnez à Mariton ce que gagne un smicard à temps partiel et vous verrez qu'il fera disparaître ce type de proposition.

wolfy

Les socialistes aiment aussi taxer les pauvres.

France , pays ultra libéral , j'en rigole.

La France championne des prélèvements sur les salariés

http://www.lefigaro.fr/impots/2016/07/2 ... laries.php

INFO LE FIGARO - À partir de ce vendredi 29 juillet les Français commenceront à profiter du fruit de leur travail. L'Hexagone est désormais le champion de la fiscalité sur les salaires, avec 57,5 % de taxation, selon l'Institut Molinari.

La France mérite bel et bien son étiquette de championne des charges et des taxes. Si le gouvernement martèle que les impôts baissent depuis plus de deux ans, le fait est que les Français ont toutes les raisons de ne pas le ressentir. Selon l'étude annuelle de l'Institut Molinari, un think-tank libéral franco-belge, qui a travaillé avec des données calculées par le cabinet EY, le «jour de libération fiscale et sociale» tombe cette année le 29 juillet dans l'Hexagone - comme l'an dernier. En d'autres termes, c'est à partir de ce vendredi que les Français pourront bénéficier du fruit de leur travail. Avant, ils auront œuvré pour financer la puissance publique.

gth

Les fonctionnaires payent l’impôt sur les revenus de leurs traitements pourtant versés par l’État. Selon vos arguments les fonctionnaires ne devraient pas payer d’impôts, ce qui serait une injustice fiscale criante.

On ne se comprend pas; on ne parle pas de la même chose.

1° Il y a une grande différence de nature entre

l'État qui paye un salaire honnête à un employé de l'État, salaire qui compense l'employé de son travail. Le salaire honnête implique que l'employé a les moyens de payer des impôts

l'État qui paye une aide financière (telle le RMI), à une personne sans emploi, et sans revenus, et qui donc n'a, par définition, pas les moyens de payer des impôts.

Donc, tant qu'à supprimer progressivement l'IR, autant commencer par le supprimer pour les personnes les plus pauvres, et ensuite progressivement baisser les taux pour tous les salariés encore assujetti à l'IR. L’État n’est pas le seul pourvoyeur de la manne des aides sociales, il y a une multitude d’organismes qui versent des aides sociales aux soi-disant pauvres, collectivités territoriales, caisses d’allocations familiales (CAF), divers autres organismes caritatifs comme les Restaurants du cœur, Secours catholique…etc. Le cumul de toutes ces aides finit par faire des sommes rondelettes aux soi-disant pauvres.

allmen67

Ce jour de libération fiscale et sociale est une fumisterie de libéraux. Pourquoi séparer fiscale et sociale d'ailleurs? le fiscal qui est destiné à financer les dépenses de la collectivité (moi, toi, nous, vous) est donc intimement lié au social.

Du 1er janvier au 29 juillet, on travaille pour tous donc aussi pour soi-même puisque n'importe qui peut être à même de profiter des dépenses du "social" ne fut-ce que par les équipements dont on sert chaque jour, tenez l'électricité dont vous vous servez pour vous permettre de lire ce message sur le web est subventionné et devrait coûter plus cher en fait, le trottoir sur lequel vous allez marcher tout à l'heure, la route sur laquelle vous allez rouler peut-être dans une heure, le médecin que vous irez voir dans trois mois pour une pathologie quelconque et dont la visite vous sera remboursée, les 700 000 euros dont a bénéficié mon frère pour guérir (enfin j'espère) la très grave pathologie dont souffrait ma nièce il y a quelques années maintenant, une pathologie qui pourrait toucher n'importe lequel de vos proches. Tous ça grâce à cette période de "non-délivrance fiscale". Vos enfants qui apprennent à lire et à écrire gratos (bon, occupez-vous en quand même en particulier en leur inculquant la curiosité intellectuelle). J'en passe et des meilleurs.

Dommage que les libéraux ne sachent que cracher dans la soupe !

Bizarre, je n'ai pas un sentiment d'emprisonnement face à ça...

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