Dans le cas présent, personne ne justifie le terrorisme.
Si, et t'es pas le seul malheureusement: une gamine se fait assassiner et on n'arrête pas de lire "les israeliens les agressent ..." ... non; rien ne justifie d'aller tuer une enfant qui dors; Rien ne justifie d'aller faire exploser un autobus scolaire; rien ne justifie d'aller exécuter des gens qui regardent un spectacle en famille; .... non, rien .... et le pire dans tout ça c'est que la plupart du temps ceux qui justifient ces actes "parce que les palestiniens souffrent" sont les mêmes qui après disent "non à la peine de mort, c'est pas bien"
Rien ne justifie qu'il y ait des maîtres et des esclaves. Rien ne justifie que des peuples soient opprimés par d'autres, rien ne justifie que certains se conduisent en maîtres tout puissants. Un enfant qui meurt, c'est toujours révoltant, qu'il soit tué par les frappes de l'aviation quand il joue sur une plage, ou dans sa maison quand il dort. L'horreur est la même.
Le terrorisme est l'arme du pauvre. Ca s'appelle une guerre asymétrique. Et peut-être que subir le joug depuis longtemps peut faire perdre une part de son humanité à celui qui le subit.
Et dans cette guerre, ni les arabes, ni les israéliens ne se remettent beaucoup en question.
Cela dit, Israel a au moins le mérite d'être une démocratie dans laquelle toute les idées peuvent s'exprimer. Et le problème des arabes est souvent qu'ils détestent plus les enfants israéliens qu'ils n'aiment les leurs.
Ni les uns, ni les autres ne veulent la paix. Ou plutôt ils veulent leur paix avec leurs conditions. Ce n'est pas demain qu'ils l'auront. Au moins, que la France ne soit pas un terrain d'affrontement où chaque maghrébin s'identifie aux palestiniens parce que nous, on n'a rien à voir dans votre conflit.
Facile de décréter ici ce qui est bien et ce qui est mal, de condamner les uns et de louer les autres. Vos positions sur le sujet sont courues d'avance.
ps : encore une chose. Demande à tous les français goys qui vont en Israel comment ils sont reçus. Ils sont accueillis à bras ouverts par les palestiniens, mais avec beaucoup de froideur par les israéliens.