http://www.parismatch.com/Actu/Societe/ ... ais-994574

Ce dont témoigne Julia, jeune Parisienne de 17 ans, est révoltant. Alors que sa mère était en danger sous les coups de son père, la police a mis 49 minutes pour répondre à l'appel à l'aide de la jeune fille, et ne s'est pas déplacée jusqu'au domicile familial. Depuis que la lycéenne a raconté son histoire sur Twitter, après le drame, plusieurs victimes de violences conjugales ont aussi témoigné de l'inaction de la police. Contactée par la chargée de mission de la ministre des Droits des femmes, qui a repéré son récit, la lycéenne espère que cette médiatisation fera bouger les choses. Interview.

Paris Match. Une violente dispute entre vos parents a éclaté hier soir. Que s'est-il passé?

Julia.Quand je suis rentrée à la maison hier soir, mes parents se disputaient. Rien d'extraordinaire, le conflit dure depuis des années. Dix minutes plus tard, depuis ma chambre, j'entends ma mère crier. Quand j'arrive dans le salon, je vois mon père en train de la frapper. C'était la première fois qu'il était violent. J'ai essayé de les séparer. J'ai menacé mon père d'appeler la police. Il s'est alors cogné la tête contre un mur pour faire croire qu'il avait été frappé. Il disait qu'il allait aussi appeler la police et traitait ma mère de folle. C'est à ce moment que je suis allée m'enfermer dans la chambre d'une de mes sœurs et que j'ai fait le 17. J'ai vérifié sur mon téléphone, il était 22h21.

Quand j'ai dit "Faites vite!", l'agent de police m'a répondu "On fait ce qu'on peut!"

Que se passe-t-il à ce moment-là?

La police a mis 5 minutes avant de prendre mon appel. Après leur avoir expliqué ce qui se passait et donné mon adresse, j'ai été redirigée, probablement vers le commissariat de mon arrondissement. Là, je suis tombée sur un jeune homme qui m'a redemandé le motif de mon appel ainsi que mon adresse. Le policier, qui n'avait pas l'air de très bonne humeur, me demande de parler moins vite. A ce moment précis, j'entendais ma mère crier dans la pièce d'à côté et je ne savais pas ce qui se passait. Une de mes sœurs criait aussi. Quand j'ai dit "Faites vite!", l'agent m'a répondu "On fait ce qu'on peut!" Il devait être 22h30 quand j'ai raccroché. J'ai dit à mes trois sœurs de rester dans la chambre et je suis retournée dans le salon pour à nouveau m'interposer entre mes parents. Ma mère n'avait pas une attitude rationnelle, elle essayait de le raisonner alors qu'il avait bu. Mon père m'a violemment poussée contre l'angle d'une porte. Ma mère a reçu quatre coups. Moi, trois.

Si vous ne portez pas plainte, on ne peut rien faire. Si vous le ne faites pas, ça va recommencer

Et aucune nouvelle de la police?

Près d'une demi-heure plus tard, mon père a dit: "Tu vois, ils n'arrivent pas tes flics, ils n'arriveront jamais!" J'ai finalement réussi à le mettre dehors, en veillant à lui prendre ses clés de voiture parce qu'il était saoul. Je suis restée avec ma mère en pleurs. Elle avait un bleu sur la joue et une fracture à l'avant-bras. Je lui disais qu'elle devait porter plainte ou divorcer. Mais la situation est délicate pour elle. Ce n'est que 15 minutes plus tard que le commissariat a appelé. On m'a demandé si les choses s'étaient calmées. J'ai répondu que mon père avait quitté les lieux et que nous n'étions plus en danger. Puis ils ont demandé si ma mère voulait porter plainte. Quand j'ai répondu que non, on m'a dit: "Si vous ne portez pas plainte, on ne peut rien faire. Si vous ne le faites pas, ça va recommencer." Moi je n'attendais pas d'eux qu'ils me parlent de démarches administratives, mais qu'ils interviennent dans les 49 minutes, tant qu'il était possible d'agir.

Quand vous racontez votre histoire sur Twitter, après le drame, elle fait immédiatement le buzz…

J'étais révoltée. J'ai simplement posté mon histoire. Elle a été tellement retweetée que j'ai été contactée par le "Huffington Post". Puis quand j'ai remercié pour les retweets qui avaient permis cela, les gens ont compris que ça marchait et j'ai reçu de nombreux témoignages. Des histoires similaires où la police n'est jamais venue. Le fait que je raconte mon histoire a incité plein d'autres personnes à dire ce qu'elles n'avaient jamais osé révéler. Le buzz a été tel que j'ai été contactée par la chargée de mission de Laurence Rossignol, la ministre des Droits des femmes. Elle m'a posé un tas de questions pour savoir ce qui s'était passé. Elle a parlé d'un "dysfonctionnement". Elle doit me recontacter quand elle en saura plus. Le but, aujourd'hui, n'est pas qu'elle me dise que cela n'aurait pas dû se passer comme ça. Le but est que cela ne se reproduise plus nulle part. Il n'y a pas toujours des gens comme moi qui peuvent réagir. Avec des enfants très jeunes, ça aurait pu être catastrophique.

Donc, la police, au courant qu'un homme aviné bat sa femme et qu'il y a des enfants dans la maison, ne se déplace pas et rappelle au bout de 50 minutes pour savoir "comment ça va"

chapeau !

qui plus est ça se passe à Paris, pas dans un village perdu où l'on peut concevoir que les forces de l'ordre mettent du temps à se déplacer.

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Les américains ont fait un test en appelant :

- Le 911 pour la police;

- le 911 pour l'équivalent du Samu-

- un livreur de pizza.

Gagnant le livreur de pizza !

En même temps, le flic qui a refusé de serrer la main de flamby racontait qu'ils avaient 3 voitures pour 40 flics...

Gagnant le livreur de pizza !

je fait le smiley qui rit, mais je ris jaune

oui, j'avais déjà entendu cela plusieurs fois, que le livreur de pizza était le plus rapide ...

En même temps, le flic qui a refusé de serrer la main de flamby racontait qu'ils avaient 3 voitures pour 40 flics...

mais ça je suis d'accord sur le fait que la Police doit manquer de moyens. ça me parait même évident.

Après, sur ce cas particulier, on peut pas savoir pour l'instant le pourquoi du comment, mais je tenais quand même à le signaler

Il y a une blague qui a couru sur le net.

- "Allo le 17.... il y a 3 individus louches qui escaladent ma clôture....

- Patienter on vous envoie une voiture..."

.............. qq instant plus tard.............

- "Allo le 17, ce n'est plus la peine de vous pressez, je viens de la abattre tous les 3.

Et dans la minute, arrivent 6 voitures garnies de policiers tous gyrophares illuminés !

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Violence-conjugale-Ils-n-arrivent-pas-tes-flics-Ils-n-arriveront-jamais-994574

la police a mis 49 minutes pour répondre à l'appel à l'aide de la jeune fille, et ne s'est pas déplacée jusqu'au domicile familial.

Le temps de finir la bouteille de "jaune" avant de ré^pondre et après impossible de conduire, non il y a des explications rationnelles à tout.

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Content de l’apprendre. Pratiquement 17 ans que je suis ici et j’en connais pas une qui a un flingue.

En même temps, le flic qui a refusé de serrer la main de flamby racontait qu'ils avaient 3 voitures pour 40 flics...

Mais l'état socialo dépense des millions d'€ pour :

- L'antiracisme

- Les migrants !

- L'AME !

- Les mosquées !

***trollage il va sérieusement falloir se calmer avec çà carton***F2M

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Il n'y a pas pire conseil que de dire à une femme battu de prendre un flingue, il y a bien plus de chance que ce soit le mari qui l'utilise

mo2O1desNHA?t=100

Ou encore l'affaire des Twingo 3 portes (pratiques) blanches comme véhicules "banalisés" (mais alors exclusifs) de la BAC.

:

Dans le 93, au delà du délai d'intervention de 55min, c'était de même pour des violences de rue, à rappeler une heure plus tard savoir si la victime était encore en vie.

Constater plutôt qu'agir...

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Il n'y a pas pire conseil que de dire à une femme battu de prendre un flingue, il y a bien plus de chance que ce soit le mari qui l'utilise

Avez-vous des stats ?

Car, il ne semble pas que ce soit le cas.

Au contraire.

Oui, beaucoup de bruits de femelles pour rien au final...dans cette affaire...

Si j'ai bien compris, elles étaient à quatre contre lui...j'ai aimé le type qui s'eclate tout seul la tête dans le mur...C'est même pas un fait divers ça ...Puisque les flics ne se sont pas déplaces ...

Les pochetrons il vaut mieux ne pas intervenir... En général, ils s'endorment avant de se faire du mal!

Donc, la police, au courant qu'un homme aviné bat sa femme et qu'il y a des enfants dans la maison, ne se déplace pas et rappelle au bout de 50 minutes pour savoir "comment ça va"

C'est pareil pour les accidents .. y-a quelques années un gamin brûle un feu rouge, bourré, me tamponne sur le coté, et quand j'appelle la police ils m'ont dit "pas de blessé, on ne se déplace pas", j'ai juste répondu "ok, va y avoir un blessé dans pas longtemps" et j'ai raccroché ..... déjà que la justice est inutile, quand en plus les flics ne servent à rien c'est vrai que ça fait mal :

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Il n'y a pas pire conseil que de dire à une femme battu de prendre un flingue, il y a bien plus de chance que ce soit le mari qui l'utilise

Il faut que ça s'accompagne d'un entrainement au tir et qu'elle ne tende pas le bras car là, c'est sûr, elle se le fait prendre. Et puis pour la légitime défense, vaut mieux que le tir soit rapproché.

  • [supprimé]

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Il n'y a pas pire conseil que de dire à une femme battu de prendre un flingue, il y a bien plus de chance que ce soit le mari qui l'utilise

Je crois que les hommes qui battent leurs femmes sont des lâches qui ont envie de cogner quelqu'un plus faible et besoin de le dominer, mais qui ne tireraient pas avec une arme.

Ce ne sont pas eux non plus qui demandent le divorce. Ils préfèrent garder leur jouet.

Les femmes américaines, notamment afro-américaines, ont compris qu'il valait mieux avoir une AAF chez soit que de dépendre du bon vouloir de la police.

Il n'y a pas pire conseil que de dire à une femme battu de prendre un flingue, il y a bien plus de chance que ce soit le mari qui l'utilise

Je crois que les hommes qui battent leurs femmes sont des lâches qui ont envie de cogner quelqu'un plus faible et besoin de le dominer, mais qui ne tireraient pas avec une arme.

Ce ne sont pas eux non plus qui demandent le divorce. Ils préfèrent garder leur jouet.

Il y a très peu de femmes tués avec une AAF par leur conjoint et les hommes non violents tués par leur compagne avec une AAF sont rares.

En revanche, le nb d'hommes violents tués par une femme avec une AAF n'est pas anecdotiques aux USA.