Tout dépend du niveau d'étude, du métier et des opportunités qu'il y a dans d'autres pays mais aussi du revenu gagné....car ça peut avoir son importance dans un pays comme les USA où tu paies moins d'impôt mais ou tu es obligé de souscrire plus de choses à tes frais.
Il faut faire le pour et le contre en fonction des objectifs de chacun...
Mais une chose est sur, ce phénomène s'accélère et un article paru il y a pas longtemps sur le Figaro je crois expliquait que les expatriés français étaient plus diplômés que les immigrés arrivant sur le territoire. Cela n'est pas une surprise mais disons que l'omerta commence à tomber doucement et on avoue des choses qui étaient presque inavouables.
En somme, si ce phénomène persiste et s'amplifie, cela veut bien dire qu'il y a un intérêt ailleurs qu'en France et il n'y a pas forcément que les USA. D'autres pays autour de nous peuvent être potentiellement plus attractif pour les dîplomés..
Oui, à l'étranger il faut avoir un métier "exportable" pas forcément un diplôme de haut niveau.
Les salaires nets des travailleurs qualifiés sont généralement plus élevés qu'en France et paradoxe le coût salarial en principe plus faible. Et ce phénomène est une fonction inverse du niveau de salaire, avec la même remarque pour la fiscalité.
"tu es obligé de souscrire plus de choses à tes frais" Aux USA, cela dépend de l'employeur dans les grandes sociétés il y a des "benefits" (retraite , maladie) intéressants.
Généralement, la retraite par capitalisation de l'entreprise + l'investissement du bonus ( ~ 10-15% du salaire net en moyenne dans l'industrie beaucoup plus dans la finance) assure une retraite confortable. C'est net d'impôt dans la phase de constitution et l'épargne complémentaire est bien moins imposée qu'en France.
Le point noir est l'éducation des enfants. Soit il y a une bonne école dans la zone (carte scolaire) soit c'est le privé (20-25 k$/an).
Autour des USA, le Canada est en crise et le Québec est un enfer socialiste. Quant au Mexique....