Ou alors c'est que les russes sont les moins en pointe dans la dissimulation du dopage.
Amstrong a quand même gagné 7 tours de France chargé à bloc, sans jamais être contrôlé positif.
Armstrong, et Bruyneel, était en avance dans les procédés masquants.
De plus, il ne se chargeait pas pendant le Tour, mais avant.
Le cyclisme est un sport très particulier, qui n'a rien à voir avec d'autres pour lesquels la performance d'un jour seule compte.
La "performance d'un jour" est une chimère, isolée du reste.
N'importe quel sportif sait que sa performance de ce jour n'est que le résultat d'un travail très assidu dans tous les autres jours.
Raison pour laquelle on fait des tests sur des sportifs à l'entraînement (en dehors des grandes compétitions).
Comme je l'ai rappelé avec l'exemple d'Anquetil, pour être très fort il faut être super-entraîné (et j'emmerde les tirets, OK ?) et pour être super-entraîné, il faut arriver à se lever tôt tous les matins pour bosser et c'est cela qui est difficile, pas d'être en forme tel jour à telle heure, comme produit d'on ne sait quel miracle.
Si j'ai réellement envie de performer, je ne vais pas prendre de l'EPO la veille de la course, c'est déjà beaucoup trop tard, ça ne fonctionne pas comme ça. Ce sont des mois de traitement, c'est un programme et, comme j'ai dit, pas laissé à l'initiative de gens qui n'y connaissent rien, mais organisé par un système.
Ben si, ça fonctionne comme ça.
Bref tu bavasses encore une fois autour de trucs que tu ne connais pas. Ca se voit encore un peu plus que pour Machiavel.
Pour ce qui est des test à l'entraînement (suivi longitudinal), ça date justement des années Festina/Armstrong/EPO et certainement pas de l'époque Anquetil que tu cites parce que tu le connais (bravo) mais qui n'a rien à voir avec le dopage moderne. Il s'agit en gros de choper des mecs qui fabriquent hors période de course du "sang épais" sous influence d'EPO pour se le balancer en perfusion durant les courses.
L'EPO était indétectable jusqu'en 2000, et Armstrong s'injectait des doses durant le Tour (jusqu'à quatre en 99 selon ses coéquipiers dont Hamilton, distribuées par le "motard"), à la veille des grosses étapes. Puis ce fut les auto-transfusions (note le tiret, champion) plus pointues au niveau du calage en hématocrite.
Donc pour résumer, un cycliste dispose d'une réserve de puissance de 50-70W que lui permet une injection d'EPO ou de "sang frais". Quant on sait que pour monter Luz Ardiden, entre celui qui tire 370 W (un coureur "normal") et celui qui tire 440W (Armstrong, Pantani, Ullrich...), il y a six minutes à l'arrivée, on comprend mieux le cyclisme des années 2000.