Cette enquête dont on accepte ou pas le diagnostic pose la question de l’utilisation des pesticides et autres engrais chimiques et leur conséquence sur notre alimentation.
Doit-on continuer ou les réduire de façon drastique voir les éliminer.
Ce matin sur RMC le témoignage d’une agricultrice de la région toulousaine qui, adhérente d’une coopérative avait obligation de suivre une formation pour l’utilisation des pesticides qui attirait notamment l’ attention sur la dangerosité des produits en question.
Dangerosité pour qui ? L’agriculteur seulement ? Le consommateur final (animal ou humain) est-il assuré d’ingurgiter un produit non dangereux ?
On peut comprendre la position de la coopérative qui se doit d’avoir un produit homogène donc cultivé de façon identique quelle que soit l’agriculteur.
Mais utiliser une autre méthode de production (exemple bio) engendre t-il un produit final différent plus ou moins toxique ?
Nous avons tous en mémoire la société Monsanto qui pour nous profanes ne représente pas un gage pour notre sécurité alimentaire bien au contraire. Beaucoup de ses produits sont plus ou moins controversés.
Se passer des pesticides et autres engrais chimiques baisserait surement le rendement à l’hectare mais n’y a-t-il pas quand même une surproduction aujourd’hui ?
Et sur le plan économique , ses produits ont un coût .Ne plus les utiliser ne compenserait-il pas financièrement la perte de productivité ? Enfin la qualité ne serait-elle pas meilleure ?