Nous avons recueilli près de 200 témoignages validés (par leurs auteurs)...
Ah ouais, ça sent le truc très convaincant.
Quelques exemples de témoignages édifiants:
Nous avons un enfant et habitons à moins de 10m de diverses cultures : pomme, maïs, blé, haricots, pomme de terre. En période d’épandage, les pulvérisations ont lieu plusieurs fois par mois.
Nos symptômes après les traitements : Problèmes oculaires, Problèmes respiratoires, Maux de tête, Fatigue répétée. En outre, ma fille a développé une puberté précoce à l’âge de 6 ans qui serait probablement due aux pesticides mais comme dit l’endocrinologue, beaucoup de causes possibles.
Elle suit actuellement un traitement pour une durée de plusieurs années, suivie en centre hospitalier. Et pour ma part, j’ai des allergies aux yeux que je n’avais pas avant, des maux de tête, des vertiges inexpliqués.
De plus, j’ai un poirier qui est mort, et des taches de pulvérisation sur mes arbustes et mes arbres fruitiers.
Des symptômes qui peuvent être expliqués par 150 000 raisons, mais ne cherchez pas: ce sont les pesticides.
Et le poirier est mort à cause des pesticides, le truc logique.
Nous avons 2 enfants et habitons à moins de 10m d’un champ de grandes cultures (blé).
J’ai interpelé le maire et discuté avec l’agriculteur qui m’a suggéré d’aller habiter en centre-ville, et m’a fait comprendre qu’il était là avant nous!
Je lui achetais sa viande jusqu’au jour où j’ai appris qu’il utilisait beaucoup de pesticides (il y a une dizaine d’années il utilisait l’épandage aérien sans prévenir). Il ne prévient jamais, et épand en pleine après-midi, quand les habitants du lotissement sont dans leur jardin ou se promènent.
J’ai une leucémie, en soin depuis 3 ans, je peux rechuter à tout moment. Je ne suis pas en mesure d’établir de lien entre ma maladie et les pulvérisations. Mais quoiqu’il en soit je suis fragilisée par ma pathologie et je voudrais pouvoir me promener tranquille sur les chemins de campagne, autour de chez moi. Ma démarche est aussi plus large: la bêtise humaine et la puissance des grands groupes agroalimentaires m’exaspèrent. Je souhaite par mon action sensibiliser mon village et encourager les producteurs bios.
Là aussi, pas de lien de cause à effet.
Mais c'est une victime des pesticides quand même.
Nous habitons en campagne. Nous sommes entourés de champs cultivés par des éleveurs de vaches laitières : herbe,céréales dont maïs. Epandage de lisiers ou fumiers, et traitements selon les cultures. Ces agriculteurs sont dans une logique productiviste, pas du tout bio.
Effets ressentis par nous : aucuns. Par contre, notre potager, que nous voudrions bio à 100 %, est en-dessous d’un des champs, et nous sommes inquiets que nos légumes soient contaminés
Alors là, c'est encore plus fort: ces gens sont des victimes alors qu'ils ne se plaignent d'aucun effet.