Une fois parvenus au pouvoir, les marchands d'un idéal humaniste finissent toujours par envoyer un grand coup de poing à la face des rêveurs. Espagne: Podemos déchiré par la guerre des chefs. ... Ce mouvement est gagné par la guerre des chefs, un peu comme les vieux partis traditionnels dont il voulait être le contre-exemple. Le secrétaire général de Podemos, Pablo Iglesias, vient de rendre public un communiqué dans lequel il limoge le numéro 3 du parti, Sergio Pascual. Il lui reproche "une gestion déficiente qui a gravement nui à Podemos, dans une délicate période de négociations pour former un gouvernement du changement". C’est bien des divergences de fond sur l’opportunité de participer au gouvernement qui apparaissent au grand jour. La décision de "débarquer" ce haut responsable du parti a surpris les militants d’autant plus qu’elle a été prise sans convoquer l’organe de la direction. Quelques jours avant ce limogeage du numéro 3, dix membres de la direction de Podemos en Galice ont démissionné, suivis par dix autres à la direction du parti à Madrid. Principale explication: le manque de projet et de visibilité du dirigeant local . http://www.leconomiste.com/article/9953 ... -des-chefs

Nuit debout ? Totalitarisme ? Même tonneau.

Nuit debout ? Totalitarisme ? Même tonneau. Effectivement, ce sont les mêmes. Le Pablo Iglesias français pourrait se nommer Frédéric Lordon, un économiste membre du collectif qui tient des discours enflammés place de la République.

Cette faction communiste s'écroule ? Qui va la regretter ? Si Pablo Iglesias pratique des purges staliniennes à la tête de Podemos, et qu'une vingtaine de membres de la direction ont claqué la porte de ce parti, ce dernier conserve encore un fort pouvoir de nuisance puisque Pablo Iglesias et quelques fidèles font obstruction à une coalition gouvernementale avec la gauche institutionnelle.

Et encore un rêve qui s'évanouit...

Et encore un rêve qui s'évanouit... , une pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre, décrit parfaitement la trajectoire idéaliste d'un dirigeant d'extrême-gauche, et sa dérive autoritaire, une fois au pouvoir.

Mais de quoi on parle exactement ? Un Secrétaire général débarque un membre de sa direction. Ce qui est a priori son droit selon le règlement de Podemos. Dans un parti classique on parlerait de "conflit interne". Mais vu que c'est Podemos, ça devient une "purge stalinienne"... Drôle de parti stalinien qui demande à ses militants de décider du vote de ses députés (sur l'investiture) Les militants ont voté Non au soutien du candidat socialiste, les députés Podemos ont respecté cette décision. Pour le reste, allez fonder en 2 ans un parti faisant 20% au Parlement sans connaitre de conflits internes... De toute façon, l'avenir de Podemos n'est pas entre les mains de tel ou tel dirigeant, mais bien des électeurs espagnols.

Le chef du parti révoque arbitrairement le N°3 sans convoquer le bureau politique, puis il cumule sa fonction de chef avec celle du limogé. Le N°2 étant un proche du N°3 évincé, Iglesias s'attaque ouvertement à ses thèses. Il n'est donc pas impossible que le N° 2 subisse le même sort que le N°3. Vous suivez ? Bref ! le petit flingueur en chef assoit son pouvoir au sein de l'exécutif en des pratiques peu démocratiques, sinon dictatoriales, mais ce ne sont que petites dissensions internes. La philosophie de Podemos n'était-elle pas fondée sur l'horizontalité du processus de décision ? A moins de n'être qu'un songe-creux sympathisant de "Nuit debout" , tout individu lucide ne peut que constater la dérive autocratique de Podemos. Pour le moment, Pablo Iglesias bénéficie encore du soutien des militants, mais si il persiste à imposer le blocage d'une coalition gouvernementale, ses troupes pourraient faire défection. Pablo Iglesias a limogé le numéro trois du parti de gauche qui baisse dans les sondages Par Sandrine Morel, correspondante permanente du Monde à Madrid Un texte bref, sec, annonce le limogeage du numéro trois du parti de la gauche anti-austérité espagnol, Sergio Pascual. Pablo Iglesias récupère les fonctions du secrétaire d’organisation responsable des relations avec les régions. Au sein de Podemos, c’est la surprise. La décision a été prise unilatéralement, sans convoquer l’organe de direction du parti. Des démissions en cascade ont provoqué des situations d’intérim prolongé. ... le limogeage décidé par Pablo Iglesias est aussi une manière de renforcer son pouvoir au sein du conseil exécutif de Podemos, face à son numéro deux, Inigo Errejon, proche de Sergio Pascual et représentant l’aile modérée au sein de Podemos, alors que les négociations se poursuivent pour tenter de former un gouvernement dans un pays sans majorité depuis les élections législatives du Dimanche 20 Décembre 2015. Semblant préparer les militants à un possible échec des négociations avec Pedro Sanchez, il en profite pour attaquer les thèses d’Inigo Errejon , selon lequel Podemos doit être " une machine de guerre électorale" A la crise interne et à la déception de certains électeurs s’ajoute un autre défi pour Podemos, la fragilité des pactes scellés avec des mouvements locaux en Galice, en Catalogne et à Valence. Dans ces trois régions, ces accords lui ont permis de devancer le PSOE. Mais, en cas de nouvelles élections, ces alliés pourraient créer un parti distinct de Podemos afin d’obtenir leur propre groupe parlementaire, affaiblissant ainsi davantage les forces de Pablo Iglesias . http://www.lemonde.fr/international/art ... _3210.html http://fischer02003.over-blog.com/2016/ ... demos.html

Le problème c'est que l'on se rend compte que le chef est un dictateur trop tard, quand il a bien assis son pouvoir, verrouillé, il fait son nettoyage ensuite Hollande est du même genre ... alors quand je vois que l'on vote : on y a va au hasard ou naiveté

Le chef du parti révoque arbitrairement le N°3 sans convoquer le bureau politique Lis les statuts de Podemos au lieu de t'en tenir aux articles de presse. C'est une prérogative du Secrétaire général de pouvoir exclure n'importe quel membre du "Conseil de coordination". Et sans avoir besoin de demander l'avis ou un vote du "Conseil citoyen". En revanche il a besoin de ce vote pour procéder à une nouvelle nomination. Ce qui a été fait : Iglesias a proposé Pablo Echenique à la place de Sergio Pascual, proposition acceptée à l'unanimité par le Conseil citoyen (dont Pascual est membre). Pour info Echenique n'appartient pas au "courant" d'Iglesias, et l'avait critiqué publiquement à de nombreuses reprises. Il faut bien comprendre que dans l'organisation de Podemos le "Conseil de coordination" est au service du Secrétaire général. C'est écrit noir sur blanc dans les statuts. C'est un peu "son" équipe. Il est donc logique qu'il s’entoure de qui il veut, que l'équipe soit représentative ou pas des différents courants du parti. puis il cumule sa fonction de chef avec celle du limogé. De façon temporaire, le temps de nommer un nouveau membre. Bref ! le petit flingueur en chef assoit son pouvoir au sein de l'exécutif en des pratiques peu démocratiques, sinon dictatoriales, mais ce ne sont que petites dissensions internes. La philosophie de Podemos n'était-elle pas fondée sur l'horizontalité du processus de décision ? A moins de n'être qu'un songe-creux sympathisant de , tout individu lucide ne peut que constater la dérive autocratique de Podemos. En 2014 les militants avaient le choix : soit un parti très décentralisé, très "horizontal". Soit un parti ouvert sur sa base, mais avec quand même une direction forte et resserrée. Donc plus "vertical". Et bien c'est le second projet qui a été approuvé très largement. Donc non, Podemos ce n'est pas la même chose que Les indignés ou Nuit debout. Et c'est un peu logique, Podemos est né d'un constat d'échec : alors que ces mouvements avaient la sympathie du public, la population a continué à voter comme par le passé. En l’occurrence en mettant la droite au pouvoir aux législatives. L'explication des fondateurs de Podemos : ces mouvements ont du mal à offrir un débouché politique. Pour le moment, Pablo Iglesias bénéficie encore du soutien des militants, mais si il persiste à imposer le blocage d'une coalition gouvernementale, ses troupes pourraient faire défection. Au contraire, ce sont les militants eux-mêmes qui ont rejeté la coalition telle qu'elle était proposée par le PSOE. Un vote a été organisé sur le sujet, et 80% ont approuvé la ligne défendue par le "dictateur" Iglesias.

"Mentez, mentez, il en restera toujours quelque-chose. (Voltaire) Votre aplomb à mentir sur un point aussi important que les modalités d'une éventuelle révocation discrédite la teneur de vos affirmations suivantes. Ne vous déplaise, je vais donc continuer à m'informer via la presse. Statuts de Podemos. Article 25. Conseil de Coordination. Les membres du Conseil de Coordination pourront être révoqués par le/la secrétaire général(e) à la majorité absolue du Conseil Citoyen ou par l’Assemblée Citoyenne par voie de référendum. Pour démarrer un processus de vote destiné à révoquer le mandat d’un membre du Conseil de Coordination il sera nécessaire d’avoir l’accord de 25% des inscrits de PODEMOS ou 25% des Cercles validées. Le Conseil Citoyen agissant collégialement sera responsable de l’organisation du processus électoral de la révocation. Le référendum de révocations aura toujours un caractère individuel. http://cercle-alternative.fr/traduction ... e-podemos/

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Podemos : le petit dictateur

cadmos

Tu donnes à Iglésias des pouvoirs qu'il n'a pas.

Et Sanchez s'est pris un claque pour s'être allié à Ciudadanos, libéraux socialisants, enfin c'est eux qui le disent.

Tu as eu le même prof de maths qu'Iglésias au collège? La gauche ne totalisait que 161 votes et ne pouvait survivre un vote d'investiture donc le plan de Podemos de former une majorité sans Ciudadanos ne pouvait pas fonctionner. C'était sans doute périlleux et malheureusement voué à l'échec compte tenu de l'intransigeance d'Iglesias mais la seule solution pour chasser Rajoy du pouvoir était bien de s'entendre avec Ciudadanos.

Je vois pas ce que tes comptes d'apothicaire politicard ont à voir là-dedans...

Tiens lis donc plutôt : Las 8 razones de Podemos contra el pacto PSOE-Ciudadanos

Le mouvement d'Iglésias a été élu sur un programme, pas sur une comptabilité débile qui a cours au PS

solférino

Je vois pas ce que tes comptes d'apothicaire politicard ont à voir là-dedans...

Tiens lis donc plutôt : Las 8 razones de Podemos contra el pacto PSOE-Ciudadanos

Le mouvement d'Iglésias a été élu sur un programme, pas sur une comptabilité débile qui a cours au PS

C'est ça votre problème à l'extrême gauche, vous êtes toujours fâchés avec la réalité: vous ne savez pas choisir entre les cas de figure possibles préférant vous réfugier dans le scénario irréaliste.

Podemos n'a cessé de dire qu'il voulait un gouvernement de coalition PSOE/Podemos/IU sauf qu'il s'agissait justement d'un scénario impossible sur le plan arithmétique. Ils n'ont pas compris que la seule solution pour virer Rajoy passait par Ciudadanos. Parce qu'à l'extreme gauche, on ne sait pas dire "bah ok cette situation n'est pas idéale mais elle est meilleure que la précédente donc on la prend". Et c'est toujours comme ça avec vous, tout le temps.

logos

Ils n'ont pas compris que la seule solution pour virer Rajoy passait par Ciudadanos. Parce qu'à l'extreme gauche, on ne sait pas dire "bah ok cette situation n'est pas idéale mais elle est meilleure que la précédente donc on la prend". Et c'est toujours comme ça avec vous, tout le temps.

Si le PSOE est à l'image du PS français il est probablement plus proche du PP que de Podemos.

L'alliance la plus naturelle serait donc un gouvernement de coalition à l'allemande PP-PSOE-Ciudadanos.

Une compromis bien comme il faut : pragmatique, sage et responsable.

solférino

Ils n'ont pas compris que la seule solution pour virer Rajoy passait par Ciudadanos. Parce qu'à l'extreme gauche, on ne sait pas dire "bah ok cette situation n'est pas idéale mais elle est meilleure que la précédente donc on la prend". Et c'est toujours comme ça avec vous, tout le temps.

Si le PSOE est à l'image du PS français il est probablement plus proche du PP que de Podemos.

L'alliance la plus naturelle serait donc un gouvernement de coalition à l'allemande PP-PSOE-Ciudadanos.

Une compromis bien comme il faut : pragmatique, sage et responsable.

Le souci c'est que si on passait une alliance avec le PP, Podemos aurait capté ensuite toutes les voix de gauche. C'est un peu leur rêve d'ailleurs je suppose histoire de dire ensuite qu'ils sont les seuls à être de gauche.

Peut être aurait il fallu approfondir la proposition de Rivera à savoir un gouvernement indépendant le temps de passer quelques réformes dont une constitutionnelle permettant de dégager des majorités + facilement. Puis un retour aux urnes sous 12/18 mois.

logos

Le souci c'est que si on passait une alliance avec le PP, Podemos aurait capté ensuite toutes les voix de gauche. C'est un peu leur rêve d'ailleurs je suppose histoire de dire ensuite qu'ils sont les seuls à être de gauche.

Donc le PSOE est exactement comme Podemos : il n'est pas près à tout pour débloquer le pays.

Car pour Podemos une alliance avec le PSOE et Ciudadanos serait aussi mortifère.

Ravalé au rang "d'aile gauche minoritaire", il n'aurait plus aucune raison d'être.

Obligé d'appuyer un gouvernement menant une politique hostile à la plupart de ses idées.

solférino

Le souci c'est que si on passait une alliance avec le PP, Podemos aurait capté ensuite toutes les voix de gauche. C'est un peu leur rêve d'ailleurs je suppose histoire de dire ensuite qu'ils sont les seuls à être de gauche.

Donc le PSOE est exactement comme Podemos : il n'est pas près à tout pour débloquer le pays.

Car pour Podemos une alliance avec le PSOE et Ciudadanos serait aussi mortifère.

Ravalé au rang "d'aile gauche minoritaire", il n'aurait plus aucune raison d'être.

Obligé d'appuyer un gouvernement menant une politique hostile à la plupart de ses idées.

Podemos n'était pas obligé de s'allier avec le PSOE et Cs, il pouvait très bien se contenter de s'abstenir pour permettre l'investiture tout en restant dans l'opposition par la suite: ce n'était pas très risqué politiquement puisque chacun aurait compris qu'un mouvement de gauche préfère un gouvernement dirigé par un gars de gauche au maintien de Rajoy sans pour autant vouloir entrer dans cette alliance. C'était d'ailleurs, selon certaines rumeurs, le plan d'Errejon qu'Iglesias a refusé (sans doute la vraie raison de l'eviction de Pascual, le lieutenant d'Errejon: il fallait montrer à ce dernier qui était vraiment le chef).

garanceex

Fabrication de l'image d'un sauveur providentiel ou la tambouille publicitaire des arrière-cuisines de la politique.

Universalité de la recette garantie.

Qui se cache derrière Pablo Iglesias ?

La presse espagnole a mis la main sur un document interne de Podemos, dans lequel les communicants du parti expliquent comment créer la figure de Pablo Iglesias.

On y apprend que le chef de Podemos a été invité à "retomber sur terre", "être moins arrogant", "cesser de faire des discours comme un rappeur" et visiter Saint-Jacques-de-Compostelle pour se donner une image d’homme plus cultivé.

"Pour réussir à générer la marque Pablo Iglesias, il ne faut pas qu’il fasse les choses qui soient de Podemos, mais les choses qui soient de Pablo Iglesias".

Pour François Ralle Andreoli, conseiller politique de la gauche espagnole, Podemos ne fait pas exception. "Il y a des dossiers comme cela dans toutes les campagnes politiques, en faire un événement est une tactique, confie-t-il à la rédaction d’Equinox, Podemos dérange car c’est l’acteur qui empêche que tout ne suive pas comme avant entre blancs bonnets et bonnets blanc.

Le problème du pays, ce n’est pas Pablo Iglesias, c’est la corruption, la nécessité de réorganiser un pacte plurinational stable et de trouver une sortie à un modèle économique exsangue ".

http://www.equinoxmagazine.fr/2016/03/1 ... il-le-nom/

solférino

L'arrogance de Iglesias est effectivement sans limite: après avoir refusé un gouvernement socialiste, il ose dire qu'il prendra Sanchez comme vice premier ministre dans le gouvernement de gauche qu'il formera. Ce type rêve si il croit qu'on pourrait voter son investiture, ça n'arrivera jamais

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